Existence Théâtre Studio d'Alfortville

La pièce mise sur le parti pris surprenant de laisser la scène dans un quasi noir permanent : Les silhouettes surgissent et déambulent, fantomatiques, notre ouïe est particulièrement sollicitée. L'atmosphère est évidemment inquiétante et le spectateur est appelé à l'endurer. Problème : le texte pulsionnel d'Edward Bond, pas aisé à suivre, se perd un peu dans ce noir où tout n'est plus aussi audible. La violence en devient un peu cacophonique ; reste des images fortes captées par bribe pour tenter de reconstruire ce qui nous a échappé.

Presque insoutenable, heureusement je m'étais assez assis en même temps que ma voisine dans ce que j'avais ressenti comme une certaine complicité (de spectateur qui n'est pas là par hasard), heureusement un enfant s'est endormi sur les genoux de sa mère devant moi... J'avais vraiment besoin de sentir d'humain un peu moins inhumain autour de moi ! Et pourtant, ce pourrissement n'est-il pas bel et bien à l'oeuvre ?

Le spectacle est fort. il faudrait un débat apres la piece pour evacuer toute la tension qu'elle procure. 1 h 10 de pure violence joué par des acteurs formidables, c'est bien... mais bon.... faut le gerer!!! a+

Franchement bof... Oui l'expérience est particulière et l'ambiance met très mal à l'aise... mais je n'ai tellement rien d'autre à dire que... Je ne suis soit pas suffisamment intelligente... soit pas suffisament space

dérangeante, aux frontières d'une humanité vascillante, un peu de lumière !