Avis et critiques : L'Idiot, dernière nuit

Le premier monologue porte sur l'humilité, et dans toute la suite on peut observer comment les deux personnages se confrontent aux grands sujets philosophiques qui nous hantent tous: la vie, la mort, Dieu, l'âme, la nature humaine, le bien et le mal. Deux humbles chercheurs de lumière qui nous invitent à méditer. Le seul point noir, peut on l'éviter si on évoque Dostoïevski, est l'assassinat de la merveilleuse Arlésienne de la pièce, aimée, admirée, adulée, et haë, tour à tour belle et cruelle. Une femme fatale dont l'absence sur scène nous permet de l'imaginer à notre guise. Un grand bravo pour la performance des deux acteurs, qui jouent remarquablement juste cette pièce difficile.

malgré quelques longueurs, on apprécie le jeu de ce jeune homme dont le petit accent anglais ajoute un charme particulier.Je n'en dirais pas de même de l'autre acteur dont la voix qui avait du mal à se placer se perdait souvent à l'arrière de la scène.Mise en scène intéressante dans ce théâtre qui se prête bien à ce type de pièce.