Les amants terribles

Nous avons passé un excellent moment avec des comédiens talentueux et convaincants qui nous ont transporté dans le Paris des années 40. L'écriture est fine, la mise en scène réussie. Bravo !

Texte et jeu des acteurs sublimes À voir absolument.

Quel bonheur d'avoir assisté à cette pièce, aussi bien écrite, mise en scène, que jouée. Cette pièce, qui alterne émotion et rire, transporte dans l'histoire de Jean Cocteau et Jean Marais, que l'on a plaisir à (re) découvrir. Les comédiens habitent leurs rôles à merveille ! Une mention spéciale pour Valentine KIPP, qui entre avec brio, tour à tour, dans le rôle d’Edith PIAF puis de Mila PARELY. Que cette pièce passe vite...

C'est drôle, incisif , subtil , grave , émouvant , léger et profond à la fois . Carole Giaccobi réussit ici la quadrature du cercle avec des acteurs tous remarquables .Mention spéciale aux décor, costumes et à la bande son et l'éclairage, en fait à tout !

Je sors transporté par Les Amants Terribles, une pièce d’une grande richesse dramatique. Le texte est admirable — émouvant, finement ciselé, souvent piqué d’humour — et la mise en scène nous plonge dans cet univers complexe avec beaucoup de justesse. Mention spéciale à la comédienne qui incarne à la fois Édith Piaf et Mila Parély : son jeu est tout simplement bluffant. Elle passe avec fluidité d’une figure à l’autre, chaque incarnation est crédible, nuancée et habitée. J’ai été particulièrement touché par son interprétation, qui donne une dimension supplémentaire à la pièce. Tous les acteurs sont remarquables, l’ambiance scénique, les lumières, la direction artistique — tout concourt à faire de ce spectacle un moment à la fois intense, subtil et profondément humain. Bravo à toute la troupe, je recommande sans réserve !

J’ai assisté à Les Amants terribles ce dimanche 12 octobre, et c’est une véritable réussite. Mise en scène avec délicatesse par Carole Giacobbi, la pièce explore avec justesse et émotion la relation entre Cocteau et Jean Marais, dans le contexte tendu de l’Occupation. Louka Meliava incarne un Jean Marais jeune, sensible et intense, tiraillé entre désir et doute, tandis que Boris Terral offre un Cocteau bouleversant de complexité. Ensemble, ils rendent leur histoire profondément humaine et actuelle. Au-delà du récit historique, la pièce interroge subtilement les conflits de valeurs, les amours impossibles, et le courage d’être soi. Un moment de théâtre aussi intelligent que touchant.

Sur scène jean Cocteau et Jean Marais sont très amants et scandaleusement terribles !

J’ai appris beaucoup de choses sur cette histoire d’amour dingue entre ces 2 monstres sacrés. Une mise en scène originale enlevée on ne s’ennuie pas une seconde. Des acteurs attachants Allez y !

Sous la plume et la mise en scène de ce drame incandescent, Les Amants Terribles ne raconte pas seulement la passion entre Cocteau et Marais : il expose la guerre que deux êtres se livrent au nom du même idéal. Sous l’Occupation, les bombes tombent dehors, mais le véritable front est ailleurs : dans un appartement enfumé, entre un poète et son dieu de chair. Boris Terral, Cocteau halluciné, traverse la scène comme un blessé magnifique. Il suinte le génie, la vanité, la dépendance, la peur. Son verbe est une arme, son éclat une blessure. À ses côtés, Louka Meliava, d’une beauté insolente, d’une justesse bouleversante, est Jean Marais dans toute sa pureté musculaire et tragique. On voudrait le détester tant il brille, mais il nous désarme par sa vérité nue. Entre eux, l’amour devient un combat, la tendresse une vengeance, la fidélité un acte politique. Cocteau tente de sculpter Marais comme Pygmalion façonnant Galatée, mais c’est Marais qui finit par donner vie au poète, en lui rappelant ce qu’il avait oublié : la chair, le silence, la peur. Dans ce champ de ruines sentimentales, deux femmes apparaissent comme des déesses grecques venues contempler les hommes qui se déchirent. Emmanuelle Galabru, dans la peau de Coco Chanel, déploie une puissance à la fois féline et glaciale. Elle est le miroir cruel de Cocteau : même orgueil, même solitude, même pacte avec le diable de la gloire. Et puis Valentine Kipp, double troublant, Piaf et Mila Parély, traverse la scène comme un écho de la fatalité. Chez elle, la beauté est une arme, la fragilité une prière. Cette jeune comédienne ira loin. Les Amants Terribles n’est pas une pièce d’époque : c’est une dissection du pouvoir, du désir et du besoin maladif d’être aimé. C’est une tragédie moderne, charnelle, cruelle, où chaque regard brûle comme une cigarette mal éteinte. On en sort avec cette impression rare que le théâtre, parfois, dit mieux l’Histoire que les historiens, parce qu’il ose rappeler que l’amour, lui aussi, est un champ de bataille.

Un texte direct et décapant mais aussi plein d’humour. Oubliez la langue de bois ! Des personnages interprétés avec force et émotion. Bravo ! J’y retourne une deuxième fois !