Ma fleur se meurt

Un très bon moment passé avec cette pièce. Le rôle du garagiste, interprété avec talents,apporte du dynamisme et du rire à une pièce sur le thème de la séparation.

/ Vu le 11 mars et pour la seconde fois "Ma fleur se meurt" (ma première était... la première !) de Geneviève Steinling au Théâtre de Nord-Ouest, mise en scène par l'excellent Olivier Bruaux. / Avant d'aborder le sujet de la pièce, je veux évoquer ici la métaphore de la fleur, celle qui peut mourir. Et que l'on doit à tout prix soigner, entretenir et bichonner. La fleur, la tige. Le couple. L'homme, la femme. Le sexe. Les sexes. Cela aurait dû me sauter aux yeux dès ma première lecture il y a quelques mois mais le parallèle avec la "Pèlerine écossaise" de Guitry est évident. La routine qui s'installe dans le couple... Attention toutefois, rien à voir avec Guitry dans l'écriture, juste une similitude dans le thème. Geneviève Steinling a son style propre, et pour connaître d'autres de ses textes, elle a un univers bien à elle. Que j'aime. / C'est donc l'histoire d'un couple rongé par la routine qui décide (enfin surtout elle !) de se séparer. Ce couple fonctionne à merveille grâce à la jeunesse et à la fraîcheur de Marine Tonnelier. Je ne dirais pas ici son âge mais une telle qualité de jeu, dans tous les registres, lorsque l'on est si... jeune, c'est réellement impressionnant ! Hâte de la retrouver dans d'autres rôles. Cela devrait être facile, elle sait tout faire. Au fait, elle est vraiment très belle, ce qui ne gâte rien. / Son binôme avec Arthur, incarné par Félix Langlois, autre jeune comédien, fonctionne à merveille. Séparé de Charlotte, Arthur aura une aventure avec une jeune voisine. Séparée d'Arthur, Charlotte cèdera aux avances d'un garagiste lourdingue (un garagiste, quoi). La pièce commence au moment toujours critique lors d'une séparation de la répartition des meubles et objets du couple. Et cela ne se passe pas trop mal, sauf... pour une fleur en pot. Chacun la voulant, ils vont se décider pour une "garde partagée", chacun une semaine. Charge à eux entretenir cette fleur... Avec plus ou moins de succès. / Et je n'en dirai pas plus, il faut aller voir la pièce pour comprendre et savoir. / Je n'avais pas voulu le mentionner lors de mon commentaire suite à la première (c'était qu'une première après tout) mais il y avait dans la mise en scène quelques longueurs. Cela a été corrigé et c'est très bien ainsi.

Voilà une agréable petite comédie romantique, à la mise en scène bien vue (Olivier Bruaux a fait ses preuves). Nous suivons avec le sourire, voir quelques rires, les (més)aventures de ce trio. C'est correctement joué par trois comédiens pleins de fraîcheur et dynamiques. Le symbole de la fleur n'est pas inintéressant, bien que plutôt convenu.

Un quatuor de comédiens très toniques : Arthur et Charlotte qui se perdent, se fuient et se poursuivent ; un garagiste opportuniste et drolatique; et une fleur qui se nourrit et s'abreuve des émotions ambiantes. Une pièce à voir !

Un très bon et agréable moment, mais quelques longueurs: scènes du hoquet, la fin traine un peu. Mention spéciale pour le garagiste talentueux, drôle et dynamique très alaise sur ses scènes, avec changement de ton et d'accent.

Le thème est intéressant, l'idée de la fleur qui passe chez l'un et l'autre d'un couple qui se sépare. Il y a qq longueurs et un manque de ryhtme mais on passe un moment agréable.

Comme avec d'autres commentaires, je suis d'accord sur le fait qu'il y avait quelques longueurs dans cette pièce. Mais on sent beaucoup de fraîcheur chez les acteurs ! Et pour ma part, j'ai particulièrement apprécié le garagiste justement qui amène un peu de dynamisme et de comique ce qui est vraiment bienvenu!