Mon isménie

Monsieur Jeener a décidément le chic pour transformer une farce en tragédie. Perdu au milieu d'une galerie de figures de pure comédie, toutes plus fantasques les unes que les autres (la jeune première romantique, le gendre barde à ses heures, la tante fofolle, la domestique aux allures de Jane B), on trouve un père dont les lamentations pathétiques tireraient une larme au coeur le plus endurci. Le parti pris peut dérouter. Cela méritait en tout cas d'être tenté.

Acteurs excellents, se donnant à fond, monsieur Vancouver donnant à son personnage une grandeur presque tragique. Nous avons beaucoup aimé. Bravo!

Comme quasiment à chaque fois, le théatre du Nord Ouest nous propose une pièce de grande qualité. Des comédiens excellent et imprégnés de leur rôle à fond. Le pièces de Labiche sont toujours très drôles et Mon Isménie ne fait pas exception. De plus, la salle est très chouette et permet une grande proixmité avec les ocmédiens.

très bon jeu des acteurs. très bonne pièce

Du LABICHE extrêmement bien servi par d'excellents comédiens.Une heure trente de bonheur.

Trēs bon jeu d'acteurs dans ce petit théâtre intime, merci pr l'enthousisme!

Jeener, le metteur en scène, montre ici qu'il n'est pas nécessaire de faire dans l'artifice pour proposer une pièce remarquablement interprétée. Certes, le sujet de la pièce est bon, une comédie, et n'a rien à voir avec le traditionnel Père-Fille-2 prétendants. Le texte est retord car il joue sur la contrainte qu'une femme (la soeur) peut exercer sur le père (son frère) au moyen de l'argent qui rend le père obligé de trouver des solutions de rechange à son plan machiavélique au point de se faire prendre dans son propre piège. L'intérêt de la pièce vient surtout de la qualité de l'interprétation où Sourdive, le père, est un comédien de grand talent sachant faire oublier le contexte pour mieux jouer sur les sentiments, la perversité, la filouterie, le sacrifice ("je suis fait"), la mauvaise foi... En retour, les quatre autres comédien(ne)s, ne manquent pas de savoir-faire : la soeur qui rit sans se forcer (imitation ou pour de vrai ?), la fille, charmante et sincère, le prétendant multi-facettes (comédie, musique, chant - déjà remarquable dans le Garçon de chez Véry) et la bonne, espiègle. Bref, des échanges d'une grande volupté, mine de rien. On se demande, non pas quelle est la fin car on s'en doute, mais par où va-t-on passer pour y arriver. En un mot, de la fraîcheur, de l'expérience et une grand plaisir pour les spectateurs et les comédiens.

Un Labiche différent, dont le premier rôle est celui du père et non de l'amant. Et quel père quand il est joué par Pierre Sourdive !

Cette pièce est enlevée, légère, drôle. Les acteurs et le texte sont pétillants. Il ne faut pas rater cette ocasion.

Une merveille de justesse, de profondeur ! On croit aux personnages, avec leur épaisseur, leurs faiblesses. Loin du vaudeville de papa ! On rit beaucoup, mais parfois l'émotion vous prend à la gorge.