Avis et critiques : Pays Bonheur
11 avis
10/10
Thierry nous livre avec une merveilleuse émotion et une belle mise en scène le parcours difficile que tant d'hommes, de femmes et d'enfants ont dû traverser. Merci pour eux, merci à ce grand comédien. Et la musique qui l'accompagne tout au long de ses épreuves est incroyable! Vous hésitez encore??
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Après les deux dramaturgies, "Qui va là" et "Mardi à Monoprix", cette fois, Thierry DE PINA s'est attelé au roman d'Emmanuel DARLEY : "Bonheur", paru en 2007 chez Actes Sud. Un texte qui l'a suffisamment touché pour qu'il décide de l'adapter au théâtre et qu'il a eu l'heureuse idée d'éditer. Ce travail, particulièrement ardu, devait rendre compte de l'histoire si forte et poignante d'un homme, comme il y en a tant, comme il y en a trop, en quête d'une vie meilleure. Thierry DE PINA nous emmène dans ce voyage « organisé » au coût prohibitif et à la misérable et irrévocable destinée. Le texte est incisif, vif, avec un rythme composé de ruptures, d'accélérations, de rares apaisements et de nombreux passages fragmentaires qui renvoient à la négation de ces vies éclatées. Le débit qui était rapide dans "Qui va là " et "Mardi à Monoprix", l'est plus encore avec cette détermination à ne surtout pas s'autocensurer ni arrondir les angles. Car pour passer d'une vie à l’autre, d'un continent à l’autre, d'un désespoir à l’autre, il faut se dépêcher, au pas de course, encaisser les vociférations, la violence, les multiples intimidations et humiliations. Peu de verbes. Des mots. Des bribes de phrases. Vite ! Vite ! Urgence, inconnu, trouille au bide, danger, soumission la plus totale à l'autre, celui qui détient tous les pouvoirs, en particulier celui de l'argent mais surtout qui possède la clé magique destinée à ouvrir le chemin vers pays bonheur. Alors faut s'la fermer. La diction, le jeu, les regards adressés au public sont précis et sans emphase. Citons, au passage, l'excellente direction d'acteur d'Emmanuelle LORRE. C'est brut, efficace, éprouvant. Impossible de demeurer insensible aux étapes du périple d'Elias comme à la vie qu'il va mener, bien loin de son rêve. Dès le premier passage menant au cargo, radeau de la Méduse, radeau des mémoires de quidams en quête imaginaire d'un bonheur aussi légitime qu'existentiel, ces vies qui s'accrochent désespérément au bastingage vermoulu des promesses d'un Eden vendu par des passeurs cupides et sans scrupules, vont, peu à peu, se fracasser au mur du réel. Emigrer est une perte, un effacement. Mais le père a dit : « mon fils, tu vas là-bas pour exister (…) ici rien ne t'attend ». « Pars et surtout ne te retourne pas », comme disait l'ami Higelin. Exister ? Là-bas ? Vraiment ? L'interprétation brillante et forte de Thierry DE PINA est servie par une mise en scène très enlevée et un choix scénographique savamment pensé. Minimaliste, comme à l'accoutumée, le décor se limite à quatre chaises. A elles seules, elles créent une dynamique imbriquée entre les lieux, les situations et leur symbolique de sorte que le public parvient aisément à suivre le protagoniste : passeurs, recroquevillé entre deux caisses sur le cargo, flic et fouille, boulots précaires et harassants au salaire de misère, hébergements de fortune, débrouille... Mais au-delà de le suivre, les spectateurs éprouvent Elias. Un grand coup dans l'estomac que ce Pays Bonheur qui, pendant 65 minutes, nous a fait toucher du doigt le drame des migrants. A noter la musique aux sonorités orientales d'Hicham CHAHIDI, douce, captivante et nostalgique qui maintient un fil d'ariane affectueux et tendre avec l'autre vie qui bientôt ne sera plus qu'un lointain souvenir. Une fois encore, Thierry DE PINA nous époustoufle dans ses choix artistiques, son jeu, la verve de son écriture et sa détermination. Nous ne saurions que recommander de prendre un billet destination "Pays Bonheur". Francesca CARREY
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Pays Bonheur nous rappelle avec justesse et simplicité combien les trajectoires de ceux qui viennent de là-bas ont traversé le pire, tenu bon là où nous nous serions perdus dans l’horreur…On en sort bouleversé, et on court offrir notre affection aux visages que l’on a reconnus! J’avais vu les deux premiers spectacles de cet auteur qui m’avaient beaucoup touchés, notamment par la façon dont le comédien s’empare de la narration des plus vulnérables pour leur rendre hommage et leur faire une place… alors avec Pays Bonheur en chapitre de clôture, ça ravive en nous l'élan solidaire, et participe de la construction d’un lendemain plus humaniste. Avec en prime la découverte des talents d’écriture de Thierry De Pina… on attend la suite avec impatience!
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Thierry De Pina nous offre un spectacle d’une incroyable justesse et en émotion. Il vous captive du début jusqu’à la fin par son jeu. C’est à voir absolument
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Thierry de Pina est un artiste complet qui fait un un seul en scène incroyable, d'une grande sensibilité. Allez voir ce spectacle, je le conseille vivement.
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Une performance en solo bouleversante d'authenticité !
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On sort de “Pays Bonheur” profondément ému. Thierry de Pina nous emporte dans une traversée à la fois pudique et lumineuse. C’est fort, intime, d’une justesse rare. Impossible de lâcher un instant ce récit habité, qui parle d’exil et de tendresse avec la même intensité. A voir ++++++
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Je ne manque aucun des seuls en scène de Thierry de Pina et je dois dire que je ne suis jamais déçu . Quel courage d'aborder avec autant d'humanisme des sujets aussi forts et actuels. Un tourbillon d'émotions plein de justesse . A voir absolument !
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quel beau moment de théâtre intense en émotion nous sommes happés par le talent du comédien !
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