
Un impossible procès, une femme insaisissable tous deux exposés à la lumière d'un langage théâtral rare.
Un fait divers qui avait frappé les esprits au début des années 50 : la jeune Pauline Dubuisson, jugée et condamnée pour le meurtre de son amant sans que quiconque et surtout pas l'appareil judiciaire, ne parvienne à décider d'un mobile réellement satisfaisant.
Michel Vinaver, comme il le fera tout au long de sa vie quand il s'intéresse à une "affaire", prélève et collecte dans la presse quotidienne ce qui s'y rapporte. Ici, les compte-rendus du procès dans le journal Le Monde.
À l'origine il y a la France de l'après-guerre, qui juge une femme, dont l'adolescence dans la guerre a fait qu'elle ne peut pas ne pas être coupable. N'en disons pas plus : ce serait risquer de trahir la nature de la pièce, qui ne fait pas le procès du procès mais donne une seconde vie à l'événement, et ressuscite avec lui la femme qui en est le coeur. Une femme en France en 1953. Son exigeante et fragile liberté.
Pas de "décor". Le texte, son titre nous l'indique, est une peinture. Et la mémoire comme le rêve joue, et se joue des lieux et des époques : il faut lui laisser le champ libre.
Rien qui arrête le flux. Et que les mots qui voulaient juger reprennent place, avec l'ironie de l'allégresse, dans le mouvement de la vie.
Pas d'autre musique, non plus, que celle des mots, des gestes et des pas.
Dans notre temps troublé et rendu plus indéchiffrable encore par le bruit assourdissant des fausses certitudes, puisse la parole exacte et paradoxale de ce poète des temps modernes nous éclairer et nous surprendre.
Quelques jours avant sa mort, Michel Vinaver avait assisté à une présentation de ce travail, il l'avait aimé, il avait souhaité qu'il puisse être vu encore.
Nous continuons...
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Pour tout public,
Langue : Français
Michel Vinaver, comme il le fera tout au long de sa vie quand il s'intéresse à une "affaire", prélève et collecte dans la presse quotidienne ce qui s'y rapporte. Ici, les compte-rendus du procès dans le journal Le Monde.
À l'origine il y a la France de l'après-guerre, qui juge une femme, dont l'adolescence dans la guerre a fait qu'elle ne peut pas ne pas être coupable. N'en disons pas plus : ce serait risquer de trahir la nature de la pièce, qui ne fait pas le procès du procès mais donne une seconde vie à l'événement, et ressuscite avec lui la femme qui en est le coeur. Une femme en France en 1953. Son exigeante et fragile liberté.
Pas de "décor". Le texte, son titre nous l'indique, est une peinture. Et la mémoire comme le rêve joue, et se joue des lieux et des époques : il faut lui laisser le champ libre.
Rien qui arrête le flux. Et que les mots qui voulaient juger reprennent place, avec l'ironie de l'allégresse, dans le mouvement de la vie.
Pas d'autre musique, non plus, que celle des mots, des gestes et des pas.
Dans notre temps troublé et rendu plus indéchiffrable encore par le bruit assourdissant des fausses certitudes, puisse la parole exacte et paradoxale de ce poète des temps modernes nous éclairer et nous surprendre.
Quelques jours avant sa mort, Michel Vinaver avait assisté à une présentation de ce travail, il l'avait aimé, il avait souhaité qu'il puisse être vu encore.
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La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Michel Vinaver
Artiste(s) :
Alexandre Bécourt, Arthur Boucheny, Lou Dubernat, Inès Fakhet, Grégory Gilles, Clémence Henry, Kessy Huebi-Martel, Matéo Nédellec, Julien Ottavi, Joana Rebelo, Emile Rigaud, MaLou Vezon
Mise en scène :
Matthieu Marie
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À propos de Portrait d'une femme
L’événement Portrait d'une femme de type Théâtre contemporain, organisé ici : Théâtre de l'Epée de Bois - Cartoucherie -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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