Splendid's

Environnés d'hommes en armes, de leurs propos, de leurs courses dans les couloirs,nous nous sentons au coeur de l 'action de Spendid's dans cette mise en scène à l 'Athénée.Des dialogues fusent entre les comédiens sur le ring central et ceux dans les galeries, nous sommes physiquement entre eux.Nous devinons peu à peu la situation de ces reclus dans un hôtel, kidnapping, meurtres,personnalités fortes , tensions,nous avons l 'impression d'être là dans l 'hôtel,nous aussi, de saisir leurs révolte, leur lyrisme, leurs espoirs vains.

Le théâtre devient l'hôtel assiégé,les comédiens utilisent les couloirs jusqu'à se retrouver pres du public avec armes. Jusqu'ou va la folie des hommes ? Merci à vous pour ce moment rare.

Dans une mise en scène musclée et créative Cristelle Alves meira nous entraîne dans un hôtel de luxe assiégé par une bande de malfrats qui vivent les deux dernières heures de leur vie. Le parti pris de scénographie qui utilise le merveilleux théâtre de l'athénée est une vraie réussite qui nous plonge dans la lourdeur de cette atmosphère de fin de vie. Les comédiens sont remarquables. Jeunes et moins jeunes, prennent tout à tour la parole échangent, luttent pour le peu de pouvoir qui leur reste accouchent de leur douleurs de leurs non dits... Une mention spéciale pour Said Bey extraordinaire en policier repenti et Jean Emmanuel Pagni qui incarne la lâcheté et le courage avec force. C'est sans doute la bonne surprise de la rentrée ... determination.

Le spectateur est pris en otage dans l'hôtel par les acteurs. Mise en scène centrale originale. Acteurs très impliqués dans leurs rôles. Mérite le détour.

Un début de saison plein de force au théâtre de l'Athénée. Un vrai bonheur de découvrir une pièce que je ne connaissais pas, dans une mise en scène qui nous plonge, nous spectateurs au coeur de l'intimité de ces huit personnages. L'utilisation de l'espace est surprenante, l'interprétation est sans faute,(notamment Hammou Graia magnifique dans le rôle de Scott), les retournements de situations nous tiennent en haleine jusqu'au bout de cette histoire entre ciel et terre. Un très très beau moment.

Bonne mise en scène de ce classique de Jean Génet bien interprétée par une équipe d'acteurs qui se prodigue avec succés pour rendre au mieux l'intention de l'auteur dans l'atmosphère de son temps

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce spectacle ne laisse pas indifférent. Après un début un peu poussif, on se laisse entraîner dans ce huit clos étouffant. La mise en scène est particulièrement originale, les acteurs plutôt bons (certains plus que d'autres). On est réservé sur certains partis pris (langue arabe et surtitrage ainsi qu'une scène un peu hard core dont on se demande l'utilité).

Une mise en scène originale avec des acteurs armés dissiminés parmi les spectateurs et un plateau central qui remplace la scène traditionnelle. Cependant, le spectateur reste étranger à ce huis-clos entre gangsters, et se perd car les personnages manquent de profondeur et les dialogues sont assez plats. Seul le personnage joué par Pascal Tagnati,dont l'expression corporelle parfaite incarne à merveille la douleur, crée la surprise et réveille le spectateur, qui malgré tout reste sur sa faim. Le spectateur perd l'intérêt pour le dénouement car les allées et venues constantes des acteurs, et une traduction projetée sur un écran à plusieurs reprises nuisent à maintenir le spectateur dans l'action.L'intrigue est faible et le spectateur ne se sent pas vraiment concerné. Dommage ! Bravo cependant à la mise en scène qui sauve le spectacle.

pièce très moyenne, acteurs très moyens pas de mise en scène...

Misère réaliste des malfrats interprétée par des acteurs talentueux.