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Salle
où cet événement eut lieu :
Swan Bar, 75006 Paris


- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

Critiques de la presse



« Dès les premières notes, j’ai su qu’il s’agissait d’un grand disque. Le vrai et rare coup de foudre ! …Ne cédant jamais au piège du pathos ni de la joliesse, son piano bien inspiré navigue toujours à la boussole d’un intense chant naturel. Celui qu’on va chercher dans ses lointains intérieurs. Son style oblique balance entre clair et obscur et sait rendre dans une langue précise le flou des nuées et le flux des idées. Ce n’est pas si courant, surtout dans cet exercice de haute solitude qu’est le solo…il flotte dans toute sa musique de braise et de brume une espèce de mélancolie douce à laquelle je suis très sensible. Sous ses doigts, le clavier frissonne et éclaire le silence d’une lumière de lune.…ce pianiste rare, réservé, retiré dans sa musique comme un ermite, mérite d’être aujourd’hui reconnu à sa juste valeur ».
Pascal Anquetil, Responsable du CIJ/Irma, journaliste au magazine « Jazzman » (« Search for peace » 2008).

- « …tout ici, est au service de la mélodie soit le plus grand mystère musical qui soit. Donc du chant, donc de la vocalisation la plus juste de l’instrument. On devrait dire de la suprême élégance du chant : pas d’effets faciles (accélérations de tempos, broderies inutiles, etc.) mais un continuum musical qui rayonne en une arborescence patiemment construite (variation, amplification, résolution) et qui repose sur une dynamique totalement maîtrisée des alliages et des contrastes sonores (l’aigu n’est jamais survalorisé tant la plénitude du grave vient constamment le commenter et l’aciduler !) ainsi qu’une science très sûre des harmoniques et des cadences. En d’autres termes, cette musique est une musique de joie, fragile et éperdue, d’un bout à l’autre elle est vibrante. Solaire ».
Stéphane Carini, journaliste au magazine « Jazzman » (DVD « Self portrait » 2008).

*** POUR LA MUSIQUE
Un concert d’Alexis Tcholakian à l’Archipel, l’assurance d’écouter le beau piano d’un musicien exigeant malheureusement guère connu en dehors d’un cercle restreint d’amateurs. Habité par son art, Alexis prend le temps de faire chanter ses notes. Elles sont comme les voiles d’un grand navire qui tangue au rythme d’une mer calme. Elles se regroupent dans des accords qui bercent et font rêver. Les standards inspirent ce pianiste sensible et romantique qui impose ses propres cadences, improvise sur les accords des thèmes, les cajole, tourne autour pour mieux les célébrer. Alexis Tcholakian aime les notes perlées et délicates. Ses versions de My Foolish Heart et de I Hear a Rapsody restent profondément marquées par le piano de Bill Evans et ses propres compositions baignent dans un grand raffinement harmonique. Mais pourquoi un concert filmé qui n’apporte rien à la musique ? Loin de varier les angles de prises de vues, les caméras multiplient les plans fixes. Alexis Tcholakian ne communique pas avec son public, n’annonce pas les morceaux qu’il reprend. On écoute aussi bien sans images ce très grand mélodiste.
Pierre de Chocqueuse (JAZZMAN MARS 2009)