Gyromance

Au cours de ce spectacle, Roland Shön va révéler ce qu'est exactement la Gyromance dont peu de gens se souviennent. La raconter à sa façon, en s'enjouant des mots, des images, des objets, des sons pour embarquer le public dans une croisière gyrocambolesque qui commence en mai 1442 pour s'achever à l'aube du siècle dernier.
Y défilent, comme une mascarade, d'étranges personnages : l'Étourni, conteur de rue qui illustrait ses histoires par des images peintes sur un rouleau de toile, préhistoire de la bande dessinée et du dessin animé
Mahon, tourneur de manivelle, le premier des singes à tenter de ramener leurs descendants, les hommes, à la raison ; Mnémo, l'artiste par qui vint le scandale ; mais aussi le perfide mandarin Bou-Lei-san ; la mystérieuse Lâ, prisonnière d'une jonque de porcelaine ; Paul Jors, capitaine de la caravelle Sainte-Estelle ; le cartographe envoûté Battista Vespucci et tant d'autres silhouettes hantant la Gyromance. Le récit est étayé par la présentation de plusieurs documents et objets dont un des derniers rouleaux peints de la Gyromance, récemment exhumé par la Fondation Volter Notzing des sous-sols d'un musée.
La légende de la Gyromance s'appuie sur des faits supposés réels mais, comme le souligne un personnage d'un film de John Ford (L'homme qui tua Liberty Valance), dans l'Ouest, quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende.