Duc de Gothland

Denis Lavant est magnifique dans ce spectacle un peu lourd et trop long!

Une pièce inconnue,mais à découvrir!Le texte,très dense,frisant parfois la maladresse par sa très grande sincérité,souvent passionnant et étonnamment moderne, d'un auteur de 21 ans du début du XIXe siècle,est servi par une mise en scène originale,mais quelquefois discutable(trop longs moments d'excitation dans la gestuelle et le volume des voix,excepté chez le duc Théodore). L'acteur jouant ce duc rend à la perfection la complexité et la faiblesse humaine du personnage. Il fait preuve, également, d'une diction remarquable. Le rôle du nègre, autre pivot de la pièce, est aussi très bien assuré, mais mériterait d'être, parfois, un peu moins "surjoué". Les autres comédiens accompagnent,avec plus ou moins de réussite, les deux antagonistes de ce drame.

très bon moment Denis toujours excellent.

Très bon moment passé au théâtre de l'Epée de Bois. J'ai pu y découvrir un très beau texte de Grabbe qui porte à réflexion. Même si les 3 heures sans entracte peuvent un peu faire peur de prime abord, on ne voit pas le temps passé! Belle performance des comédiens!

Une pièce d'une grande amplitude bien mise en scène. Alerte captivante et propre à la réflexion. Dommage qu'il n'y ait pas le livret.

Grabbe, dans ce Duc de Gothland écrit il y a deux siècles (!), se révèle un exceptionnel visionnaire. La force tragique de son texte, fort bien adapté et mis en scène, est d'une incroyable actualité. Le jeu des comédiens, notamment les deux principaux protagonistes Matthieu Marie et Denis Lavant, assure le rythme et maintient la tension tout au long des trois heures que dure cette explosion des sentiments humains les plus bas comme les plus élevés.

Un spectacle désarmant. On a envie de le défendre mais sans en cacher les manques. Sobel nous avait habitué certes à sa sobriété mais aussi à sa justesse créative. Ici tout est assez scolaire. A l'exemple de la bande sonore platement illustrative et omniprésente. il a souvent su par le passé s'entourer de comédiens jeunes et d'autres plus expérimentés mais toujours de bon niveau. Ici Lavant capte tout l'intérêt : félin, gouailleur, roué, toujours plein d'énergie et d'appétit. Il bouffe la scène. Les autres sont dans une autre dimension, celle de l'approximation hasardeuse. Il puis il y a M. Marie (le rôle titre): performance étrange. Il joue à côté et a contre temps puis très progressivement, trop, inverse la tendance. Il finit en trombe pour livrer une performance finale superbe. Heureusement qu'il reste en scène plus de deux heures... En résumé : Un fauve, des mobylettes et un diesel

Excellents acteurs, beau texte...

un peu lent et poussif acteurs inégaux

mais c'est long long long beaucoup trop long ! le texte de départ est dèjà très moyen. N'est pas Shakespeare qui veut...