Last birds ou les derniers oiseaux, sont ces grands coeurs du corps qui pensent que tout est transmissible par le déplacement, que tout peut se ressentir et s'interpréter à travers le corps des autres.

Il ne s'agit plus seulement d'une connexion entre deux corps, mais entre une multiplicité de corps. Le tango est ici représenté dans une forme transfigurée et plus contemporaine. Tout mouvement est le résultat d'une contrainte, d'une attention constante aux mouvements et contacts vécus. Last birds donne à voir autant de tentatives multiples de communiquer avec autrui qu'il existe d'individualité au plateau. Le dialogue des corps inconscient et perpétuel que nous impose la vie en communauté est exalté, si tout geste produit un mouvement, et si tout mouvement produit un geste.