Pour son retour à Versailles, le Ballet Béjart vient interpréter trois ballets
Syncope (2010)
Création, chorégraphie & mise en scène Gil Roman
Musique Citypercussion
Théâtre de Beaulieu, Lausanne, décembre 2010 Béjart Ballet Lausanne
Où étions-nous quand nous n'étions pas là ?
En musique, c'est un contretemps. Nous parlons de musique syncopée. En médecine, c'est un arrêt ou un ralentissement du coeur. 5 à 10 secondes de perte de connaissance durant lesquelles notre cerveau peut tout imaginer, tout inventer ou tout revoir.
Souvenirs ou imagination ? Mémoire ou création ?
Gil Roman, décembre 2010
Cantate 51 (1969) Chorégraphie : Maurice Béjart
Musique : Jean-Sébastien Bach
Théâtre Royal de la Monnaie, Bruxelles, 24 décembre 1969
La Danse ne fait que suivre rigoureusement les intentions musicales et religieuses de la partition, ne voulant être qu'un contrepoint visuel, tantôt abstrait, tantôt émotif, du chant. Elle exprime la joie en y surajoutant un thème biblique, source constante d'inspiration: celui de l'Annonciation où l'Ange apporte à Marie, et à la création toute entière, le message de la vie éternelle.
Ce que l'Amour me dit (1974) Création, chorégraphie & mise en scène Maurice Béjart
Musique Gustave Mahler (Symphonie N°3: 4e, 5e et 6e mouvements)
Opéra de Monte Carlo, décembre 1974 - Ballet du XXe Siècle
Lorsque Gustav Mahler compose sa grandiose Symphonie N°3 en ré mineur entre l'été 1895 et 1896, il s'attelle à son plus grand projet de composition. Influencé à cette époque par les idées et les oeuvres de Nietzsche, cette musique en témoigne. Bien que ne faisant jamais véritablement de la " musique à programme ", Mahler aimait souvent donner des titres littéraires à ses oeuvres. Il intitula cette symphonie tout d'abord Le Songe d'un Matin d'Eté, en démentant toute référence à Shakespeare, pour l'intituler par la suite Le Gai Savoir, d'après le livre de Nietzsche – avant de finalement abandonner l'idée d'un titre général.De même, chaque mouvement de l'oeuvre porte lui-même un titre qu'il a d'ailleurs changé plusieurs fois avant de les abandonner définitivement.
Ce ballet utilise les trois derniers mouvements de la symphonie. Le 4e : Ce que l'Homme me dit, est chanté sur un poème extrait du Zarathoustra de Nietzsche. Le 5e: Ce que les Anges me content est une chanson enfantine puisée dans le Knaben Wunderhorn, recueil poétique d'où Mahler a tiré une inspiration constante. Enfin, le dernier mouvement, le grand Adagio qui couronne la symphonie, avait pour titre provisoire Ce que l'Amour me Dit. Coïncidence... à peu près à la même époque, Richard Strauss composait son poème symphonique: Also sprach Zarathustra.
Maurice Béjart, 1974
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Pour tout public
Langue : français
Création, chorégraphie & mise en scène Gil Roman
Musique Citypercussion
Théâtre de Beaulieu, Lausanne, décembre 2010 Béjart Ballet Lausanne
Où étions-nous quand nous n'étions pas là ?
En musique, c'est un contretemps. Nous parlons de musique syncopée. En médecine, c'est un arrêt ou un ralentissement du coeur. 5 à 10 secondes de perte de connaissance durant lesquelles notre cerveau peut tout imaginer, tout inventer ou tout revoir.
Souvenirs ou imagination ? Mémoire ou création ?
Gil Roman, décembre 2010
Cantate 51 (1969) Chorégraphie : Maurice Béjart
Musique : Jean-Sébastien Bach
Théâtre Royal de la Monnaie, Bruxelles, 24 décembre 1969
La Danse ne fait que suivre rigoureusement les intentions musicales et religieuses de la partition, ne voulant être qu'un contrepoint visuel, tantôt abstrait, tantôt émotif, du chant. Elle exprime la joie en y surajoutant un thème biblique, source constante d'inspiration: celui de l'Annonciation où l'Ange apporte à Marie, et à la création toute entière, le message de la vie éternelle.
Ce que l'Amour me dit (1974) Création, chorégraphie & mise en scène Maurice Béjart
Musique Gustave Mahler (Symphonie N°3: 4e, 5e et 6e mouvements)
Opéra de Monte Carlo, décembre 1974 - Ballet du XXe Siècle
Lorsque Gustav Mahler compose sa grandiose Symphonie N°3 en ré mineur entre l'été 1895 et 1896, il s'attelle à son plus grand projet de composition. Influencé à cette époque par les idées et les oeuvres de Nietzsche, cette musique en témoigne. Bien que ne faisant jamais véritablement de la " musique à programme ", Mahler aimait souvent donner des titres littéraires à ses oeuvres. Il intitula cette symphonie tout d'abord Le Songe d'un Matin d'Eté, en démentant toute référence à Shakespeare, pour l'intituler par la suite Le Gai Savoir, d'après le livre de Nietzsche – avant de finalement abandonner l'idée d'un titre général.De même, chaque mouvement de l'oeuvre porte lui-même un titre qu'il a d'ailleurs changé plusieurs fois avant de les abandonner définitivement.
Ce ballet utilise les trois derniers mouvements de la symphonie. Le 4e : Ce que l'Homme me dit, est chanté sur un poème extrait du Zarathoustra de Nietzsche. Le 5e: Ce que les Anges me content est une chanson enfantine puisée dans le Knaben Wunderhorn, recueil poétique d'où Mahler a tiré une inspiration constante. Enfin, le dernier mouvement, le grand Adagio qui couronne la symphonie, avait pour titre provisoire Ce que l'Amour me Dit. Coïncidence... à peu près à la même époque, Richard Strauss composait son poème symphonique: Also sprach Zarathustra.
Maurice Béjart, 1974
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Le lieu
Château
(~ 620 places)
Pavillon Gabriel – Cour d’honneur du château, 78000 Versailles
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À propos de Béjart Ballet Lausanne
L’événement Béjart Ballet Lausanne de type Danse contemporaine, organisé ici : Opéra Royal - Château de Versailles -
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