Ici il n'y a pas de pourquoi !

Le spectacle est remarquable à tous points de vues : le jeu est formidable (le visage de l'acteur est admirablement expressif), la mise en scène dépouillée mais pertinente, l'usage du Hang créant une atmosphère étrange et quasi hiératique. Le texte, qui a la force du témoignage, est rendu vivant autrement et le message passe, même auprès d'un public jeune.

Tony Harrisson propose une version dépouillée de l'adaptation théâtrale du texte de Primo Levi : dépouillée dans le texte (pas de référence directe au nazisme, ce qui donne une portée universelle au texte) et dépouillée dans la mise en scène où la scénographie et l'accompagnement musical (joué sur un hang par un musicien) sont magnifiques. A cela s'ajoute une interprétation tout en retenue. Un beau moment de théâtre.

Mais on se dit plus jamais. Texte inoubliable, acteur imposant dans sa gestuelle et sa diction. Soirée inoubliable. Continuez à nous instruire

L'horreur du camp de concentration et la destruction progressive d'un homme, mais l'espoir de survivre demain, au printemps et plus tard encore... pour raconter et ne jamais oublier. Sur le texte simple mais puissant de Primo Livi, au son de la musique envoutante du hang de Guitoti, Tony Harrisson nous livre une prestation poignante, magistrale. Un grand bravo pour ce spectacle à la dimension universelle. A ne pas manquer.

J'ai découvert le texte de Primo Levi à travers cette pièce qui est toute en intensité. Bravo à la mise en scène, à l'acteur et au musicien. Pari réussi! Je transmettrai le message autour de moi aussi bien pour le témoignage bouleversant que nous offre Primo Levi que pour la beauté de cette pièce! J'espère que le succès sera au rdv!

Spectacle indispensable servi par un texte fort adapté de si c'est un homme de Primo-Levi, joué par un comédien remarquable et accompagné par une musique envoutante et soulignant le texte. Seul (petit) problème, la fumée (ou la vapeur) au début et à la fin de la représentation, qui dans ce petit espace le rendait un peu claustrophobique.

Nous avons vu maintes et maintes fois les images de ces montagnes de chaussures, d'habits, de cadavres, cette représentation paradoxale d'une immense absence. Or là, devant nous, Tony Harrisson va combler le vide et nous aider à entrevoir ce que pouvait être la succession de journées en enfer. Une épure du jeu et du décor, les résonances du hang de Guitòti, un grand respect de la mémoire.

Un comédien exceptionnel qui nous fait vivre l'horreur de l'esclavage de l'intérieur.

Un spectacle à voir absolument !

Pour la mémoire et aussi pour le talent du comédien...on est pris dans ce récit et la musique (hang) accompagne parfaitement bien la mise en scène. Un spectacle à voir.