Les Leçons de Ténèbres sont devenues au milieu du XVIIe siècle l'objet de compositions musicales de plus en plus appréciées
Michel Lambert fut en France le premier à en composer un cycle en 1662, suivi rapidement par Charpentier et Lalande. Mais les plus célèbres – et les premières à avoir retrouvé de nos jours les honneurs du disque et du grand public- sont celles de François Couperin, datées de 1714.
En cette fin du règne de Louis XIV, la France est une terre de piété, mais aussi d'italianisme dans la musique, y compris religieuse. Aussi les émois composés par Couperin pour ses chanteuses sont-ils si dramatiques qu'on les croirait issus de l'opéra... Vocalité et spiritualité y sont combinées avec art, témoignant du raffinement du beau chant français pratiqué aussi bien dans les salons et les théâtres que dans les lieux de culte. On se pressait en effet pour écouter, dans les couvents parisiens, ces voix divines entonnant Les Leçons pour les jours de la Semaine Sainte, voix sans visage des jeunes recluses conventuelles, voix du ciel... mais souvent chanteuses de l'opéra lors de la fermeture des salles en temps de pénitence ! On éteignait traditionnellement les cierges au fur et à mesure du déroulement de l'office des Ténèbres, pour finir dans l'obscurité de la nuit...Les trois leçons conservées de François Couperin sont écrites pour le Mercredi Saint, et représentent l'un des sommets de l'art sacré français du début du XVIIIe siècle.
Marie Perbost et Gwendoline Blondeel, fleurons de la jeune génération des sopranos, ressuscitent sous la direction de Chloé de Guillebon ce miracle musical, dans la nuit grandissante où s'éteignent une à une les bougies...
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Pour un public adulte
à partir de 7 ans
Langue : français
En cette fin du règne de Louis XIV, la France est une terre de piété, mais aussi d'italianisme dans la musique, y compris religieuse. Aussi les émois composés par Couperin pour ses chanteuses sont-ils si dramatiques qu'on les croirait issus de l'opéra... Vocalité et spiritualité y sont combinées avec art, témoignant du raffinement du beau chant français pratiqué aussi bien dans les salons et les théâtres que dans les lieux de culte. On se pressait en effet pour écouter, dans les couvents parisiens, ces voix divines entonnant Les Leçons pour les jours de la Semaine Sainte, voix sans visage des jeunes recluses conventuelles, voix du ciel... mais souvent chanteuses de l'opéra lors de la fermeture des salles en temps de pénitence ! On éteignait traditionnellement les cierges au fur et à mesure du déroulement de l'office des Ténèbres, pour finir dans l'obscurité de la nuit...Les trois leçons conservées de François Couperin sont écrites pour le Mercredi Saint, et représentent l'un des sommets de l'art sacré français du début du XVIIIe siècle.
Marie Perbost et Gwendoline Blondeel, fleurons de la jeune génération des sopranos, ressuscitent sous la direction de Chloé de Guillebon ce miracle musical, dans la nuit grandissante où s'éteignent une à une les bougies...
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L’événement Couperin : Leçons de ténèbres de type Musique Sacrée, organisé ici :
Chapelle Royale -
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