
Avis et critiques : La dernière bande | avec Jacques Weber
28 avis
10/10
Voilà tout l'univers de Beckett et sa désespérance porté au plus haut par un excellent Jacques Weber.
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WEBER sublime dans cette interprétation d' un vieillard alcoolique ,dans un état de désespoir moral et physique et qui va mourir.souffrance et renoncement.on reste accroché a chaque parole et a chaque souffle.
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Du très grand Weber! Une interprétation d'une justesse et d'une subtilité à couper le souffle! On assiste à la fin de vie d'un vieillard; clown triste qui fait un bilan morose de sa vie! Un climat oppressant baigné d'un jeu de lumière captivant! un immense bravo!!!A courir aller voire !
Voir plus8/10
triste vieillard qui ressasse sur sa triste vie, on ressent le poids de cet affligeant constat d'un bilan de fin de vie, c'est oppressant car tellement bien joué !
Voir plus10/10
Un très beau texte, une prestation scénique parfaite, juste, une mise en scène simple, épurée mais hors du commun. Du grand art!
Voir plus9/10
Un auteur extraordinaire, un acteur au sommet et une direction d'acteur magnifique. Il faut courir voir La dernière bande, qui est aussi hélas la dernière tentative de Frédéric Franck de donner au théâtre privé l'audace et la profondeur si rares aujourd'hui. MERCI, merci beaucoup!
Voir plus10/10
Tour à tour automate, clown drôle et triste, bref, humain, Jacques Weber réalise une performance exceptionnelle valorisée par une mise en scène sobre et excellente. Oui c'est une pièce assez difficile à aborder mais c'est du grand théâtre.
Voir plus10/10
" La dernière bande " ? Hallucinante performance de Jacques Weber. Halluciné, fou, ailleurs. Hallucinante et étonnante mise en scène de Peter Stein... Cette " dernière bande " est un spectacle mémorable, captivant du début à la fin. C'est la journée anniversaire de Krapp, le jour où il enregistre sur bande les moments marquants de l'année. Krapp doit avoir dans les 70 ans, peut-être plus. Lorsque nous arrivons, il est déjà là. Avachi sur son fauteuil, la tête entre ses bras posés sur un bureau encombré de boites métalliques, d'un magnétophone à bande et d'un haut-parleur. Il est ainsi, figé dans l'image arrêtée d'un vieux dormeur immobile. Lorsque les lumières s'éteindront, Krapp commencera à bouger, lentement, presque imperceptiblement. Comme un automate à ressorts qu'il faudra bientôt remonter. Peu à peu, on devine, on suppute, on illusionne. Non, ce n'est pas possible ! Et pourtant si. Krapp se présente à nous les cheveux hirsutes, le nez rougi et des chaussures trop grandes à ses pieds. L'automate devient clown. Un clown triste et malicieux qui n'hésitera pas à jeter dans le public la peau des bananes qu'il savoure. Alors commence un cérémonial que l'on peut supposer habituel. Il écoute une bande avant d'enregistrer la nouvelle. Pas n'importe laquelle ! La bobine 5 de la boite numéro 3. Celle où il raconte la rencontre avec la femme qui semble être la femme de sa vie. Il va commenter, réagir, contester, soupirer et revivre les mots dits dans sa 39ème année. Le tout entrecoupé de pauses où il ira boire. Krapp souffre d'avoir été comme de ne pas être devenu. Il semble vouloir déchirer son histoire pour redire sa vie mais reste là, pétri et meurtri par la douleur d'amour et halluciné par les mots qu'il entend jusqu'à se coucher sur le bureau et enlacer le haut-parleur pour mieux les entendre. Cette pièce de Samuel Beckett, qualifiée de monodrame, a été jouée pour la première fois en France en 1960, reprise ensuite de nombreuses fois (notamment par le magnifique Serge Merlin). Le style volontairement dépouillé de la narration permet à Krapp, l'unique personnage, de construire une forme de dialogues avec lui-même et avec son histoire par le truchement de ce tiers-aidant que représentent le magnétophone et ses enregistrements. Une dérision permanente nourrie de rancoeur ironique baigne la pièce. Jacques Weber nous subjugue, vibrant et incarné. Il nous montre un Krapp pris dans le tourbillon de la démence ou de la sénilité, on ne sait pas. Il est ce vieux fou malheureux trouvant refuge dans l'alcoolisme et la manie pour supporter la souffrance et le renoncement. Une impressionnante performance de comédien, d'une intensité pure. Un grand moment de théâtre.
Voir plus10/10
Jacques weber est méconnaissable ainsi affublé de perruque et vilain nez ;il joue plié en deux, se meut avec difficulté,sa voix est chevrotante , c'est éprouvant;mais on retrouve son immense talent dans son jeu de scène ,celui d'un vieux clown, ivrogne :c'est du mime parfaitement maîtrisé;Beckett ne nous épargne pas , on sort du spectacle assommé mais comme nous a dit Monsieur weber en sortant, "c'est fait pour ça"!heureusement qu'on retrouve sa voix par le biais de l'écoute de la bande quand Krapp est jeune.Au salut il semblait épuisé, c'est un rôle difficile bien que ce soit une pièce très courte.Bravo à Jacques weber que je suis depuis longtemps dans tous ses rôles Et bravo au bientôt ex directeur du théâtre qui a eu le courage de passer de la dernière bande à la dernière bande.je pense que cette pièce ne peut plaire à de jeunes spectateurs .
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