La repasseuse qui chantait besame mucho

Attiré par l'affiche de ce seul en scène dont Almodovar et la movida ne sont pas loin. j'ai eu plaisir à découvrir cette jolie pièce de théâtre dans un petit coin de Paris sous une pluie battante.Et là quel surprise de voir un joli décor très intimiste qui donne à penser à l' univers de Patty Difusa... personnage ambigu des années 80. Marie- Ange nous entraine dans les méandres de sa vie monacale enfermée dans le linge sale de sa patronne. elle s'amuse à nous raconter en toute sincérité la vie,ses faiblessses et ses joies. la comédienne déclame tout son amour à sa chanson préférée .du besame mucho avec une énergie qui en ferait pâlir plus d'un. néanmoins le texte est à double sens. pour le comprendre il nous faut tout de même un peu d'imagination et d' autodérision pour l'apprécier à sa juste valeur.un effort d'écriture ne serait pas de trop.bravo à la comédienne et à cette jolie mise en scène.

ça parle de beaucoup de sujets qui nous concernent toutes et aussi de la condition de la femme en générale : la comédienne joue très bien et on passe des moments drôles à d'autres plus émouvants, c'est bien rythmé, on ne s'ennuie pas !!

Cette Repasseuse m'a fait beaucoup rire! Même si sa vie ne fut pas toujours drôle... La comédienne ressemble parfois à un chaplin qui se serait égaré dans une maison bourgeoise. Ce personnage est très attachant et les différents morceaux de Besame Mucho accompagnent judicieusement cette pièce inattendue, pleine de charmes et de sentiments.

Un beau moment de théâtre avec cette performance d'actrice qui, une heure durant, nous emmène avec légèreté, humour et sensibilité dans l'imaginaire de son personnage. A la fois tendre, crue, naïve et vindicative, Marie-Ange, portée par une Corinne Valancogne très en forme, nous séduit par sa fraîcheur et sa simplicité. Dans le toujours aussi agréable espace de la Folie Théâtre, le décrochage est aussi total que réjouissant! Bravo, et merci!

Je me suis complètement laissée porter par l'histoires (les histoires !!) de cette repasseuse pleine d'énergie et d'imagination. J'ai beaucoup aimé sa façon de passer d'un sujet à l'autre comme si nous nous retrouvions dans son esprit. Ajouté au décor plein de couleurs, cela donnait un vrai dynamise au spectacle. Un seul en scène tenu du début à la fin, chapeau à l'auteur et à la comédienne.

Je suis bien triste, car je ne voudrais pas être méchante, mais la sincérité n'est pas "mauvaiseté". J'avoue avoir trouvé l'intrigue un peu mince, car le fil conducteur m'a complètement échappé ; en fait, je ne l'ai pas trouvé. En ce qui me concerne, il faudra que je repasse.... heureusement que nous ne sommes pas allez jusqu'au sens argotique du terme ! car se faire repasser se révèle mortel .... quoique ....

Le décor est le joli petit théâtre laissaient présager de belles choses... le papier cadeau tombé, déception totale malgré les tentatives de l'actrice... pas de fil conducteur, pas de cohérence scénique... et la fin quelque peu surprenante... un spectateur a même demandé si c'était l'entracte ?! Dommage car cette pièce avait du potentiel !

J'aime beaucoup cette chanson de base, ce spectacle a donc été un vrai plaisir. D'anecdotes en confidences, la repasseuse nous emmène dans son monde fait de repassage et de Besame mucho, d'hommes et de casseroles...On rit, on sourit, on est attendris !

Une heure hors du temps... captivés par une comédienne et un récit tour à tour émouvants, rocambolesques et drôles. Une histoire généreuse rythmée par une musique qui lui va comme un gant !

Le sujet de la pièce est un peu flou, une vague intrigue de meurtre et d'amant ne peut pas constituer la dorsale d'un spectacle. Nous sommes bercés par cette belle chanson et l'actrice de qualité fait de son mieux pour dynamiser l'ensemble, mais un spectacle c'est d'abord une écriture et là elle est un peu défaillante.