Affiche de Le Cauchemar

Le Cauchemar

1 h 15 min
Théâtre de la Bastille
Théâtre
Le Cauchemar
1 h 15 min
Théâtre de la Bastille
Théâtre

Sous la forme d'un procès, on juge deux femmes : une Mère, une Fille. Pour leurs rêves ou pour leurs actes ?

" La fille tue la mère en naissant. Les ombres des mères reviennent tuer les enfants. C'est ça la vie."

Avec une rage sourde qui excède les normes auxquelles la société assujettit ceux qui la composent, une femme envoie promener les tabous. Elle survit sur le trottoir et répond comme dans un procès à un interrogatoire.
Son doux nom d'Eglantine contraste avec la violence de ses propos. Elle n'est que révolte et affirmation de sa liberté face à sa condition d'être humain vivant, fille d'un père et d'une mère. Elle-même est mère d'une fille. C'est une reine de tragédie – c'est une intouchable du monde moderne. L'amour est une passion dont elle connaît tout, comme Phèdre.

Dans ce texte intense et dérangeant, Jean-Michel Rabeux interroge avec une rare puissance poétique le mystère de nos vies et de nos passions. Hugues le Tanneur
Lire la suite Pour tout public Langue : Français

La distribution du spectacle ✨

Auteur(s) : Jean-Michel Rabeux
Mise en scène : Jean-Michel Rabeux

Le Cauchemar, les avis spectateurs

Voir tous les avis
Icone d'applaudissement du bloc avis 3 avis
Donner mon avis
Connecte-toi pour donner ton avis !
  • Une belle expérience

    Le travail réalisé sur le son, le souffle, la lumière et les projections est envoutant. Ces voix de femmes sont étonnantes et pénétrantes. L'incongruité du personnage de la question pose la pièce d'emblée. Intéressant.

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 09/10/2009
  • voyons voir Vu avec Billet Réduc'
    Icone applaudissement

    5/10

    Mis à distance

    Jean Michel Rabeux s'évertue à faire coïncider mythologie et fait divers en proposant un discours dense au lyrisme emprunt de philosophie mais qui peine à s'ancrer dans une réalité pragmatique nécessaire dans cet univers de procès : il s'en dégage une mise à distance démesurée que le metteur en scène appuie encore et encore noyant le spectateur dans une sophistication du verbe qui dillue en route tout l'enjeu de la confrontation aux faits. L'actrice principale en phase avec ce parti pris déploie un jeu nourri mais vite agaçant par l'artificialité qui le sous-tend. seule la dernière scène avec le second personnage féminin (incarné avec brio par Vilama Pons) laisse entrevoir la force convoitée de l'oeuvre.

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 21/10/2009
  • jp Vu avec Billet Réduc'
    Icone applaudissement

    3/10

    Dur cauchemar

    C'est symboliquement un procès où le thème est lié à la naissance et la mort. Le texte est fort et demande réflexion autour de l'inceste, les relations mère fille et la mort comme maladie sexuellement transmissible. Mais l'ensemble du spectacle est pour amateur de théâtre moderne avec des symboles qui pour moi me sont passés au dessus. On retrouve des similitudes avec le procès de Kafka, ce monde inhumain avec une charge de l'accusé mal définie. Mais je suis resté en dehors de ce spectacle trop impénétrable pour moi.

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 05/10/2009

Le Cauchemar, toutes les séances

Icone d'un calendrier vide

Aucune date prévue pour le moment