4.48 Psychose Théâtre de Nesle

J'ai passé un très bon moment dans la solitude et la folie de cette jeune femme. Seule sur scène (ou presque), la comédienne Dimitra Kontou est sensationnelle ! A suivre !

Très beau jeu de comédienne. Une mise en scène sobre et efficace avec l'espace de cette petite salle. J'ai beaucoup apprécié la présence du médecin sans qu'il prenne la parole. J'ai retenu mes larmes tout au long du spectacle.

Je n'aurais pas pu assister à une meilleure interprétation de cette pièce ! Un jeu remarquable sans hystérie et une mise en scène exceptionnelle. Chaque objet sur scène revêt une nouvelle signification à travers le corps de l'actrice. Bravo !

Dimitra Kontou fascine par un jeu implacable qui conduit "à la fin de cette effrayante de cette répugnante histoire d'une conscience internée dans une carcasse étrangère et crétinisée par l'esprit malveillant de la majorité morale" -dixit Sarah Kane-.A découvrir!

Texte prenant s'il en est. Loin de la programmation habituelle de la salle mais c'est une réussite !

Bouleversant. Un thérapeute silencieux s'oppose à la "folie" très logique du personnage, magnifiquement incarné par Dimitra Kontou. Le combat est rude, intense, mais rempli d'amour et de beauté. Une vision très nouvelle du texte de Sarah Kane. Un texte puissant, une actrice exceptionnelle, une mise en scène inventive et lumineuse.

C'est difficle pour moi de commenter.On est en pleine psychose. l'actrice est convaincante, mais comment donner une note à la folie? Le texte lui, est très réaliste.

magnifique interprétation

La salle n'est pas terrible mais le spectacle est très bien.

J'ai beaucoup apprécié l'interprétation de l'actrice, bouleversante, dérangeante, mais très juste. Il y avait le vide derrière les mots qui s'enchainent, la gaieté desespérée et fébrile, la lancinante recherche de l'autre, l'interrogation de cet autre qu'on n'atteint pas et dont on attend tout pourtant. J'ai aimé la salle toute petite et intime, théâtrale de par sa seule existence (les pierres nues, la grille, les lourdes tentures rouges). J'ai aimé la proximité avec l'artiste, la fixité de son regard qui venait se poser sur vous, et vous apostropher jusqu'au fond de l'âme. C'est un spectacle "entier", profond, dont je suis sortie troublée, indécise, pensive. Merci BEAUCOUP à Gwendale Rizat-Sibourd pour ce moment exceptionnel.