Avis et critiques : Alzheimer

Une grande émotion se dégage du jeu des acteurs,le texte,les intentions sont très justes. Il ne reste qu une représentation,pour ceux qui n'ont pas encore vu cette pièce ,il faut s'y precipiter. C'est sublime et très vrai.

les acteurs portent chacun un éclairage sur ce qui fait un être à travers sa perte d'identité, en tous cas de mémoire. l'émotion va aussi crescendo

Une pièce que l on ne peut oublier tant sa richesse est profonde ,qui nous parle avec une justesse infinie de la perte de la mémoire, de la perte d identité mais pas forcement d humanité.Les positions du corps médical(excellence de l interprétation de la doctoresse) dont je partage le point de vue, la position de l église en la personne du prêtre, le combat du patient, sa dégradation à l issue fatale....Cette pièce nous invite aux questionnements sur tout ce que cette maladie induit pour le malade et son entourage.Elle ouvre le débat sur l acharnement thérapeutique, les convictions religieuses,nous entraîne dans ce monde perdu,celui dont la mémoire ne reviendra plus ,avec beaucoup d humanité.Cette pièce , magnifiée par le jeu saisissant de tous les comédiens nous offre, nonobstant la gravité du sujet, des moments de tendresse,des preuves d amour."Nous sommes faits de ce que sont nos rêves"et les oiseaux du Paradis ne seraient-ils pas les messagers du royaume des ombres?.Je remercie l ensemble des comédiens pour ce moment exceptionnel de théâtre !

La distribution et la mise en scène sont parfaites. Nous avons été soufflés par la justesse de l'interprétation des acteurs qui servent admirablement un texte exigeant et poignant sur un sujet difficile. Merci encore pour ce grand moment de théâtre.

Très beau spectacle bien mené par de très bons acteurs. J'ai beaucoup aimé cette mise en scène d'un combat d'idées parfois philosophiques, entre la femme médecin qui vit au quotidien la maladie d'Alzheimer et l'homme d'Eglise pour qui la vie est importante et doit être vécue jusqu'au bout. Je vous recommande ce spectacle. Michaël.

Pièce certes pas facile (vue avec ma fille de 15 ans) mais qui décortique avec beaucoup d'objectivité l'impact de l'évolution de la maladie chez le malade, l'entourage et les soignants. Les comédiens, déjà vus dans Outreau, étaient excellents. Bravo au rôle principal, Jean-Dominique Peltier, qui tient la pièce de bout en bout ! Mention spéciale au docteur, Christine Liétot, plus vraie que nature. Un moment à retenir : l'échange, trop court, entre le docteur et le prêtre. Une pièce qui nous interroge sur qui nous sommes et à quoi nous nous résumons finalement. Merci Monsieur Jenner pour ce point de vue !

Encore une très belle pièce de Jean-Luc Jeener... Bien service par des acteurs qui ne surjouent pas... C'est sobre. On y crois... J'en ai encore les larmes aux yeux en écrivant. Encore merci.

Une fois de plus, Jean-Luc Jeener s'empare d'un grand sujet qui peut tous nous concerner. De nouveau, c'est une franche réussite. La maladie, son développement, l'impuissance des médecins et divers accompagnants, permettent de poser des questions essentielles. La mémoire, son entretien, sa sauvegarde, l'enfermement du malade, l'espoir, aboutissent à une réflexion sur le sens de la vie. Chacun a ses idées et ses doutes, des discussions entre divers personnages (malade, prêtre, médecin) nous passionnent. D'autant plus que le talent de l'auteur fait que ces moments s'intègrent parfaitement à la pièce. Nous sommes au théâtre, sans rien de démonstratif. La distribution "maison" est de grande qualité. Les comédiens savent nous bouleverser, l'émotion est forte, et nous ressortons avec tant de questions...

Le titre ne doit pas vous faire reculer. Certes ce n'est pas une pièce légère, mais à aucun moment le sujet lourd et grave ne vous plombe. Le texte, évitant l'écueil didactique et la vase du pré-pensé, suit les circonvolutions d'une conscience qui bute sur la souffrance, la cueille et s'élève. Avec grande justesse, chacun des acteurs donne à son personnage l'étoffe de son humanité, qu'elle marche au bord du néant ou vole vers l'Espérance.