Anna Magnani, le temps d'une messe

Un moment suspendu une vraie transmission avec la verve mais pas l'outrance la passionnata Bellessimo

merci à l'actrice Bernadette Rollin pour sa manière de conter ces anecdotes de la vie d'Anna Magnani qui m'ont fait passer un excellent moment; le ton vivant parfois entrecoupé d'une bande son, nous a projeté au siècle dernier, dans l'Italie du cinéma des grands, comme Rossellini, De Sica entre autres.

J'ai eu plaisir d'avoir un compte-rendu des meilleurs moments vécus par la Magnani. Reproduire la pureté et la sincérité de cette femme nécessite un parcours parsemé de souffrances un peu semblable au sien. Magnani a su avoir le recul et la force qu'il faut avoir pour être l'actrice qu'elle était. Oser reprendre cet état, implique un travail d'acteur conséquent. Je ne considère pas Magnani une possessive comme indiqué dans le résumé. Elle était volcanique et devenait la lenteur d'une larve dans ces moments de tendresse. Être Magnani c'est du Tschaikowsky. Il y a eu de petits bons moments de jeu, mais il aurait fallu gommer les attitudes précieuses et incarner beaucoup plus. La différence entre le narrateur et l'actrice n'a pas toujours été respectée.