Ballet Dance for Love : De Jacques Brel aux Rolling Stones

Nous avons attendu près de 40mn de plus que l'heure prévue pour que le démarrage...Pas d'annonce entre les entractes ce qui fait que l'on ne sait pas si l'on doit rester ou partir et pour combien de temps...La fin également ne se termine pas de manière tranchée. Nous avons attendu 20 bonnes secondes avant de comprendre que les ports de bras majestueux du danseur signifiaient simplement qu'il prenait congés ! L'organisation mis à part, j'ai beaucoup apprécié la sensibilité des danseurs et leur technicité. Malgré leur jeunes ages, ils ont su parfaitement faire passer leurs émotions et exprimer le message de chacun des répertoires visités. Belle diversité musicale donc, aussi bien classique, que moderne ou plus pop. Il y en a eu pour tous les goûts !

Une belle initiative d'innovation chorégraphique surtout dans les morceaux jazzy. La technique Béjart a fortement marqué les chorégraphies plus classiques de Gabriel Garonne. Il s'attaque même au Boléro de Ravel, créé au départ pour Sylvie Guillem. Là, Garonne il la recrée pour soi-même sur un air d'opéra. Si pas toujours convaincant en tant que chorégraphe, le danseur est impeccable avec une technique Béjart irréprochable et un expressivité admirable. Bravo aussi pour les danseuses qui n'ont pas bien démarré mais ont convaincu de leur talent et expressivité au cours du deuxième acte.

C'était un spectacle très élégant avec un danseur chorégraphe impressionnant du à sa forte technique ou j'ai pu savourer et voir à travers lui, la technique de Maurice Béjart. Il a été le seul artiste qui m'a le plus marqué, j'aurais même préférée ne voir que lui sur scène et non pas parce que il est le seul danseur de la troupe ou non parce qu'il est très bon danseur, parce que c'est le seul artiste depuis le début du spectacle jusqu'à la fin qui a su me transmettre des émotions de part avec la complicité des musiques bien choisies qu'il a réussit à dégager son aura de la scène à nous et malgré la mauvaise organisation interne qui s'est vu à travers des danseuses, lui seul a réussi à faire face, je félicite pour l'artiste qu'il est et pour sa générosité avec son ses danseuses et son public. Bravo aux danseuses qui ont très mal commencées mais qui se sont rattrapé que vers les deux derniers tableaux très jazzy. On distingue facilement les styles des deux chorégraphes Gabriel a un style très prononcé par la technique de Maurice Béjart, il a su donner une touche personnelle, la fluidité, maîtrise et beauté gestuelle ou l'on ne retrouve pas chez Aurélia, dommage, mais très bonne quand elle est seule.