Un documentaire passionnant sur la République démocratique du Congo , par le photographe reporter Daniel Lainé
En République démocratique du Congo, pour se rendre de Kinshasa la capitale, à Kisangani, la grande ville du Nord, il n'existe plus aucune route. Le manque d'entretien et la forêt envahissante l'ont fait disparaître petit à petit.
Pour transporter leurs marchandises ou pour se déplacer entre les deux villes, les Congolais n'ont que deux solutions : l'avion pour les plus riches, ou le bateau pour les plus pauvres, un voyage éprouvant de 2000 kilomètres sur le Congo, l'un des plus grands fleuves d'Afrique. De vieux bateaux en assurent la liaison.
Le Gbémani transporte près de deux mille personnes dans des conditions de sécurité et d'hygiène d'un autre âge. Un voyage en enfer de trois semaines sur un bateau ressemblant à un bidonville flottant.
La promiscuité et le manque d'hygiène provoquent l'arrivée de maladies comme la dysenterie.
Les passagers, ne pouvant pas s'offrir d'eau potable, n'hésitent pas à boire l'eau du fleuve. Tous les jours, René, le capitaine du Gbémani, prie afin que le voyage se passe sans accident. Pour les capitaines, le fleuve Congo est un véritable cauchemar.
Les panneaux de signalisation indiquant les rochers et les épaves n'existent plus, et la seule carte à bord date de la colonisation belge.
Le Gbémani n'est équipé d'aucun instrument de navigation moderne, pas de radar, ni même de sondeur. Le capitaine et les copilotes doivent naviguer à vue, jour et nuit. Chaque année, sur ce fleuve, les naufrages causent la mort de plusieurs centaines de personnes.
Projection suivie d'une rencontre animée par Brice Ahounou, avec Daniel Lainé
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Pour un public adulte
Langue : français
Pour transporter leurs marchandises ou pour se déplacer entre les deux villes, les Congolais n'ont que deux solutions : l'avion pour les plus riches, ou le bateau pour les plus pauvres, un voyage éprouvant de 2000 kilomètres sur le Congo, l'un des plus grands fleuves d'Afrique. De vieux bateaux en assurent la liaison.
Le Gbémani transporte près de deux mille personnes dans des conditions de sécurité et d'hygiène d'un autre âge. Un voyage en enfer de trois semaines sur un bateau ressemblant à un bidonville flottant.
La promiscuité et le manque d'hygiène provoquent l'arrivée de maladies comme la dysenterie.
Les passagers, ne pouvant pas s'offrir d'eau potable, n'hésitent pas à boire l'eau du fleuve. Tous les jours, René, le capitaine du Gbémani, prie afin que le voyage se passe sans accident. Pour les capitaines, le fleuve Congo est un véritable cauchemar.
Les panneaux de signalisation indiquant les rochers et les épaves n'existent plus, et la seule carte à bord date de la colonisation belge.
Le Gbémani n'est équipé d'aucun instrument de navigation moderne, pas de radar, ni même de sondeur. Le capitaine et les copilotes doivent naviguer à vue, jour et nuit. Chaque année, sur ce fleuve, les naufrages causent la mort de plusieurs centaines de personnes.
Projection suivie d'une rencontre animée par Brice Ahounou, avec Daniel Lainé
La distribution du spectacle ✨
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À propos de Congo, le rafiot de l'enfer
L’événement Congo, le rafiot de l'enfer de type Cinéma / Projection, organisé ici :
Musée Dapper -
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