Enfin la fin

un immense bravo au comédien qui, tout au long de ce monologue, nous touche, nous émeut, nous fait franchement rire et nous fait peur aussi. une sacrée performance. à voir.

être ou n être pas comptable de son existence!Ce texte percuttant de Turrini,auteur qui m était jusqu alors inconnu, est d une force et d une intensité,bref d une intelligence rare avec des moment de lucidité, de dérision, d émotion...contenus de un à... mille avant que l homme, devenu fou, ne fasse le "pan" final.l e je et jeu de Christophe Garcia est hallucinant,ce comédien est exceptionnel et aucun mot ne saurait traduire ce qu il nous fait passer et ce que je ressens encore.Sur scène il nous"tient", nous emporte...Je n oublierai jamais" ce"VARUM"!.La mise en scène est entièrement pensée autour de ce monologue vital et l on en comprends tout le sens vers la fin,justement la fin!La vie est courte,trop courte mais c est égal ,je me repasse en boucle cette pièce brillante et je revois chaque expression du corps,je ne puis oublier chaque intensité du regard,j entends encore chaque inflection de la voix... et je suis toute vibrante encore du jeu facinant,hypnotique de C. Garcia.Merci pour ce moment de thêatre sombre et lumineux à la fois

on est témoin de ce cheminement vers l'anéantissement du personnage, c'est fort, intelligent et magnifiquement interprété.

Ce spectacle, comme cela a été mon cas, peut se révéler extrêmement douloureux et pénible. Le sujet du suicide est "délicat" mais lorsque le personnage semble prendre un plaisir narcissique, doublé d'une démarche manipulatrice à mettre en scène "une sortie théâtralisée".... désolé ! cela ne me fait pas rire. Tue toi "mon grand" ! mais arrête de "Nous" torturer ! A part cela, l'interprétation de l'acteur est de qualité.

un propos original, traité sans pathos, très bien joué, mise en scène simple et sobre, un acteur très présent, le texte est très bien interprété, seul bémol: parfois on n'entend pas et pourtant j'étais au 1er rang!

Un magnéto 4 pistes qui tourne dans le fond de la scène. Un comédien en pyjama , avec manteau et pantoufles qui a commencé de compter jusqu'à 1000 pour abréger sa vie. Un micro dans une main, un révolver dans l'autre , se trainant sur les planches , disant des phrases incompréhensibles car à mi-voix. Nous avons droit à la chanson de Camillo Felgen "Sag Varum" qui vient combler le vide du texte. C'est long 1h30 a attendre la détente finale, sa fin , la fin ....

C'est un spectacle étrange, cette réflexion sur la mort aurait pu être intéressant, mais j'ai trouvé les propos un peu plats. L'artiste fait une belle prestation, mais pour moi l'ensemble ne décolle pas.