Gould / Menuhin avec Charles Berling

Spectacle très inégal qui me laisse sur ma faim quant à son sujet: la rencontre de deux artistes exceptionnels. Malheureusement, la plus grande partie de la pièce ne fait qu'évoquer leurs deux biographies et la confrontation de leurs visions de l'Art n'est qu'anecdotique.Bravo à A.Flammer et C. Berling qui campent avec conviction ces deux monstres sacrés de la musique.

C'était une des premières représentations. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il m'a manqué quelque chose et notamment un peu de chaleur. Les moments de musique sont bons et beaux mais il m'aurait fallu plus de rondeur et des passerelles entre les personnages.

Entre Gould et Menuhin, la confrontation est inégalement interprétée, la mise en scène est originale. Tout cela ne suffit pas à vraiment admirer ces deux brillantes figures de la musique.Dommage!

La performance des acteurs n'égale hélas pas celle du scénario qui ne semble pas exister. Les mimiques de Gould sont tout simplement parfaites, Menuhin est franchement amical et nous fait rire, mais on se sent parfois déstabilisé par les écarts du scénario (intervention par exemple d'une pièce musicale...), les personnages joués (qui joue qui, et quand?) et l'asymétrie de la présentation des deux personnages. D'un côté l'histoire de Menuhin, de l'autre la vision de la musique selon Gould : le lien entre les deux est difficile à faire. On attend une confrontation entre les deux personnages, un débat, une discussion, mais les deux acteurs ne se croisent que durant un tiers de la pièce, pour jouer des morceaux parfois trop longs.

grosse déception hier au soir, Charles Berling étant un des acteurs que je préfère. Les comédiens ne sont pas vraiment en cause mais le sujet est traité de manière laborieuse, sans aucun souffle, aucun entrain sauf rarement. Toute la salle baillait c'était vraiment raté...

Un peu déçu par la prestation de Berling, mais enthousiasmé par celle d'Amy Flammer. Beaux morceaux de musique surtout au violon, mais dialogues parfois confus. Nous sommes restés un peu sur notre faim. Très bien placés

La pièce passe à côté de sons sujet. Loin de confronter et développer les approches et philosophies différentes de la musique selon Gould et Menuhin, elle se limite à une évocation anecdotique des deux musiciens, d'ailleurs plutôt réussie s'agissant de Gould. Le scénario est inégal, mais la mise en scène est plutôt intelligente. Côté acteur lors de cette 3ème représentation, si Flammer était aussi naturel et bon au violon qu'au texte, Berling, malgré une gestuelle gouldienne bien maitrisée, semblait parfois peu à l'aise avec son texte pour habiter pleinement se génial excentrique qu'était Gould. Il reste que ce ne fut pas un moment désagréable, mais je suis un adorateur de Gould : pas sûr que le sujet traité ainsi passionne les novices !

malgré une mise en scène que j'ai trouvée originale.Peut être trop novice en musique pour faire le lien entre ces 2 grands et les dialogues ne m'y ont pas aidée ( mais Ami Flammer au violon: que du plaisir).

BERLING se fait plaisir en produisant un spectacle sur une amitié et une collaboration entre deux géants de la musique. Bien que bénéficiant d'une mise en scène attrayante, le texte est sans intérêt et la musique du violoniste Flammer vient de temps en temps éveiller notre attention-sauf que nous ne pouvons-nous imaginer un seul instant d'être en concert. Comme Flammer est violoniste et non acteur, que Berling dit un texte qu'il connait mal et sans conviction, on assiste à un loupé tant sur le plan musique que sur le plan théâtre. La salle de réveille pour faire des applaudissements de complaisance ou dire qu'elle est heureuse de se voir libérer d'un mauvais rêve.