Avis et critiques : Grec cherche grecque

Grace à Billetreduc et ses membres qui prennent le temps de parler de ces pépites qu'ils ont découvertes, nous avons vu " Grec cherche Grecque ", ce spectacle inattendu, lors de sa dernière représentation. A la fois pathétique et moqueuse, la nouvelle de Durrenmatt, toujours critique du pouvoir et de l'argent, bénéficie de la mise en scène pleine de trouvailles d'Emile Salimov et d'une troupe qui joue, danse, mime, chante... avec talent. A voir, si cette pièce joue ailleurs.

Spectacle au rythme assez soutenu même s'il y a quelques moments de langueur qui n'apportent rien (un chant qui n'apporte rien à mon avis) mais avec une mise ne scène originale et drôle. Ce spectacle est l'adaptation d'un roman de 1955 et critique la société, le pouvoir de l'argent, la corruption des politiques, l'hyprocrisie de la classe politique ou religieuse,... plein de thème abordés par petites touches burlesques. Ne vous laissez pas repousser par l'affiche kitch qui laisserait penser à un spectacle guimauve : il n'en est rien !

Spectacle complet ,enlevé, drôle,très originale. Mise en scène et comédiens au top. Je ne peux que conseiller ce spectacle qui m'a enchanté

Excellent spectacle. On ne s'ennuie pas un seul instant. Allez y sans hésiter.

Une adaptation d'une nouvelle au théâtre, très réussie et très divertissante La critique de l'argent, du pouvoir et de la société (suisse), bien chère à Durrenmatt, n'est pas absente: elle est rendue par touches burlesques et plutôt bien vues. L'histoire est traitée à la manière d'un feuilleton avec enchainements rapides, rebondissements imprévus et dénouements inattendus. Les situations et les lieux, fort divers, s'enchainent habilement et efficacement: mobilité des décors, c hangements de costumes et agilité des interprètes remarquables. Le rythme est soutenu, les 14 acteurs sont très crédibles dans leur incarnation d'une quarantaine de personnages. Mention spéciale à Thierry Ferrari prodigieux et incontournable, il impressionne mais son entourage est tout aussi talentueux. Le travail de cette troupe et du metteur en scène Emile Salimov est original puisqu'il se développe à partir de disciplines variées: théâtre, mime, danse, music-hall. Ces différents apports soutiennent habilement une variété de registres de l'histoire: du drôle, du pathétique, du ridicule, du poétique, du surprenant, du joyeux, de l'émouvant, A découvrir et à soutenir sans réserves (comme le théâtre qui l'accueille d'ailleurs!) : cela se joue encore un peu! Vous y trouverez, comme nous, beaucoup de plaisir

On ne s'ennuie pas un seul instant dans cette pièce menée tambour battant par un excellent Thierry Ferrari ! Nous sommes venus entre amis et nous sommes tous repartis avec le sourire.

J'ai vu cette pièce pendant que ce déroulait les attentats = la fin de la pièce a clairement été gâchée. J'ai adoré la mise en scène et l'histoire originale. Tout n'est pas parfait mais c'est tellement varié: voilà une représentation multi-art. Mention spéciale aux scènes de danse qu'on n'a pas l'habitude de voir au théâtre.

Tres belle mise en scene tres bien reglee ou chaque comedien sert son role au mieux avec un bel eventail de jeux. Differents registres qui vont du comique le plus fin a une analyse du fonctionnement social. A voir et a revoir. Je l ai vu deux fois avec le meme plaisir.

"Grec cherche grecque" est un roman de Friedrich Dürrenmatt, adapté et mis en scène par Émile Salimov, au Vingtième Théâtre. Avec ce titre parfaitement cul-cul (et une affiche moche), on pourrait s'attendre à une comédie outrageusement boulevardière avec des portes qui claquent. Quelle erreur ! Même si les codes de la mise en scène m'ont un peu surpris au départ, je me suis laissé embarquer sans m'en rendre compte. On est face à de l'exceptionnel, là. A la tête de la distribution, on trouve Thierry Ferrari (vertigineux !) et Lucas Bléger (remarquable dans chacun de ses 5 rôles)... parce que, oui, ils sont 14 sur le plateau pour 40 personnages... J'aimerais donner plus de détails, mais ce serait gâcher la surprise. Allez-y promptement, ça se termine le 10 janvier.

On est d'abord un peu décontenancé par l'aspect pantomime du spectacle, et puis, dès qu'on accepte l'idée on se laisse emporter et on voyage avec les personages. Gros effort de mise en scène sur les chorégraphies, les décors et les costumes.