Affiche de Hinkemann

Hinkeman vous présente l'histoire bouleversante et révoltée d'un soldat qui revient de guerre émasculé.

"Cette époque n'a pas d'âme. Je n'ai pas de sexe. Où est la différence ?"

Ernst Toller, un des grands dramaturges expressionnistes, appartient à cette génération d'écrivains qui répondit par l'art aux traumatismes de la Grande Guerre. Enrôlé volontaire à 20 ans, ce qu'il vit au front le fit basculer définitivement dans la cause pacifiste et révolutionnaire; son engagement lui valut d'être incarcéré six ans sous la République de Weimar.

C'est en prison qu'il commença à écrire pour le théâtre et qu'il composa Hinkemann. Tel un Woyzeck du XXe siècle, mais stigmatisé dans son corps, l'ouvrier Hinkemann voit s'éloigner sa femme et devient un phénomène de foire: il est réduit à égorger des rats à pleines dents devant les badauds pour gagner sa vie.

C'est après avoir mis en scène Sade, Jahnn, Sacher-Masoch, Wedekind - auteurs pour qui l'érotisme est une subversion radicale - que Christine Letailleur a choisi de raconter cette tragédie d'un homme sans sexe.
Et c'est à Stanislas Nordey, qui participe depuis le début à son aventure artistique, qu'elle a confié le rôle d'Hinkemann.

Un héros vaincu, à qui Toller a laissé l'arme de la poésie : un lyrisme halluciné, concret, seul capable de regarder en face le cauchemar d'une époque.
Lire la suite Pour tout public Langue : Français

Hinkemann, les avis spectateurs

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  • Crépuscule d'une civilisation

    Cette pièce est vraiment intéressante. Elle allie un humanisme plein, de grande valeur, et un pessimisme noir ; c'est une grande performance. L'ambiance crépusculaire, les lumières sombres sont en adéquation avec l'écriture de Ernst Toller. L'interprétation est certes de grande qualité, mais la diction et les postures particulières de Stanislas Nordey, qui semblent déteindre sur certains de ses partenaires, me sont difficilement supportables. Pour ma part, l'émotion, les sensations sont étouffées par cette manière de jouer. La métaphore du sang, des bêtes que l'on torture et que l'on tue, nous plonge dans une fin du monde...

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    Publié le 19/04/2015

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