Howard Tate

Macon, Georgie USA et s'est fait remarqué dès le début des années soixante dans des orchestres de doo-woop. Entre 1966 et 1969, il publie des chansons qui sont devenues des classiques repris par BB King, Janis Joplin, Jimi Hendrix ou Ry Cooder (/ain't nobody home/, /get it while you can/). Tout semble réuni pour atteindre les sommets, mais plus rien pendant trente ans... Dégoûté de tout et d'abord de lui même, Howard disparaît, devient SDF, puis rencontre Dieu...

Il faudra beaucoup de patience à son producteur Jerry Ragovoy pour le ramener sur le chemin des studios, et ses admirateurs (d’Elvis Costello à Prince) n'auront de cesse de chanter ses louanges. Son retour sera effectif en 2001 avec le bien nommé "rediscovered". Cette renaissance tient du miracle, l'album est magnifique rempli de musique bluesy et cuivrés, et ceux qui étaient présents à son concert au Blues Passions de Cognac ne s'en sont jamais vraiment remis...

Le nouvel album est un live et Howard pète la forme. Morale de cette histoire : vous qui avez loupé les magnifiques voix soul de Al Green, Percy Sledge, où de Wilson Pickett, pas de problème, allez écouter Howard Tate, vous en sortirez simplement élevé !