J'étais dans ma maison et j'atendais que la pluie vienne Le Bocal

Elles ont passé leurs vies à attendre le retour hypothétique du petit-fils, fils ou frère, chassé de la maison familiale par le père, après une violente dispute.
Quelques années plus tard, le voici de retour à son origine pour y mourir, mais face à ces Pénélope, il part à jamais, en silence, sans doute à bout de mots...
L'histoire de toutes les " années perdues ", sa version, on ne la connaîtra pas, il l'emportera avec lui.

Ces femmes, véritables statues antiques entrent en scène dans une atmosphère quasi irréelle, tel un cortège funèbre, porteuses chacune d'une parcelle du coeur ou de l'âme de l'être aimé, pour essayer, au-delà du deuil, au-delà des deuils, de peut-être renaître à leurs propres vies.