
Pour son retour sur le devant de la scène, le créateur du mythique Regard d'un sourd a choisi le rôle d'un homme qui s'écoute et se parle à lui-même. Ironie du sourd...
On connaissait Robert Wilson metteur en scène, scénographe et concepteur de lumières, mais le connaissait-on acteur ?
Chaque année, le soir de son anniversaire, Krapp enregistre ses états et ses actions de l'année écoulée. Le voici retrouvant et commentant les bandes des temps anciens : " Viens d'écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j'aie été con à ce point-là. " Reste ce qui, malgré tout, vit encore : une révélation lumineuse un soir au bout d'une jetée, une fille dans un vieux manteau vert sur un quai de gare, une barque qui file le long des roseaux...
Pour acteur et magnétophone, l'auteur de Bande et Sarabande composa en 1959 ce dialogue / monologue, entre inventaire, exercice de détachement et adieu à soi-même... Une double mise en abyme puisque Wilson se confronte ici à son propre univers, évoluant dans sa propre esthétique et au son de sa propre voix.
Après Oh les beaux jours, il s'engage encore plus intimement avec l'écrivain, une confrontation essentielle, et pour cela sans doute, longtemps différée: " Je me suis toujours senti une familiarité avec le monde de Beckett. Par certains aspects, il est très proche de mon propre travail. Mais maintenant, après trente-cinq ans, j'ai décidé de relever le défi et d'y aller. "
Spectacle en anglais surtitré
Costumes et collaboration à la scénographie : Yashi Tabassomi, lumières : A. J. Weissbard, son : Peter Cerone
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Pour un public adulte
Langue : Français
Chaque année, le soir de son anniversaire, Krapp enregistre ses états et ses actions de l'année écoulée. Le voici retrouvant et commentant les bandes des temps anciens : " Viens d'écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j'aie été con à ce point-là. " Reste ce qui, malgré tout, vit encore : une révélation lumineuse un soir au bout d'une jetée, une fille dans un vieux manteau vert sur un quai de gare, une barque qui file le long des roseaux...
Pour acteur et magnétophone, l'auteur de Bande et Sarabande composa en 1959 ce dialogue / monologue, entre inventaire, exercice de détachement et adieu à soi-même... Une double mise en abyme puisque Wilson se confronte ici à son propre univers, évoluant dans sa propre esthétique et au son de sa propre voix.
Après Oh les beaux jours, il s'engage encore plus intimement avec l'écrivain, une confrontation essentielle, et pour cela sans doute, longtemps différée: " Je me suis toujours senti une familiarité avec le monde de Beckett. Par certains aspects, il est très proche de mon propre travail. Mais maintenant, après trente-cinq ans, j'ai décidé de relever le défi et d'y aller. "
Spectacle en anglais surtitré
Costumes et collaboration à la scénographie : Yashi Tabassomi, lumières : A. J. Weissbard, son : Peter Cerone
La distribution du spectacle ✨
La Dernière bande, les avis spectateurs
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Le lieu
Théâtre public
(~ 565 places)
Square de l'Opéra - Louis Jouvet / 7 rue Boudreau, 75009 Paris
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Aucune date prévue pour le moment
À propos de La Dernière bande
L’événement La Dernière bande de type Théâtre contemporain, organisé ici : Athénée - Théâtre Louis Jouvet -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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