Le Brin d'zinc

C'est une pièce charmante ou la troupe d'amateurs a la qualité de cet état; fraicheur et passion. Cette histoire typiquement quartier parisien est classique mais agréable. Les artistes sont totalement investis dans leur rôle pour notre plus grand bonheur. C'est un bon moment de théâtre.

Que dire de plus? Le Brin d'Zinc, c'est 1h30 de rire (voir même de fou rire), d'émotion et de tendresse. On se laisse séduire par les personnages, emporter par l'ambiance un brin dégenter de ce bistrot parisien des années 30'. Les acteurs assurent une prestation digne de professionnels, et le texte est riche de jeux de mots, subtilité de langage... Un pur bonheur qui nous donne envie de rester boire un dernier verre au brin d'zinc.

petit théâtre, un peu trop chaud dans la salle pièce bien ficellée, mise en scène sympa un bon moment

Excellent moment: pièce enjouée, drôle avec des surprises. l'humour est toujours présent,un humour tendre. Une ambiance , les années 30 ,dans laquelle on entre avec beaucoup de plaisir. Un trés bon moment de théâtre.

Un très bon jeu d'acteurs, félicitations ! Une pièce légère et sympathique qui monte en puissance jsuqu'au coup de théâtre final. Bref, une bonne soirée avec de bons moments musicaux. A voir entre amis ou en famille. J'aurais pu prendre ma fille de 14 ans.

Ils sont dézingués les habitués du Brin d'zinc... Ils viennent y noyer leurs rêves avortés dans le blanc sec de Madame Eliora, la moelleuse bistrotière qui a enterré ses chansons et sa jeunesse dans ce Zinc qu'un méchand veut lui arracher... Tandis que son Armando pleure dans son accordéon. L'auteur, sarcastique, ne leur a pas fait de cadeau... Et pourtant, ils sont généreux les dézingués qui veulent sauver le petit commerce : Hirst, qui prononce Hearst comme le magnat de la presse... et sa Greluche enchapeautée. Jornandès, le bedeau au col dur enversifié à l'eau bénite. Piégu (1) le Gabin embrumé rossé par les roussins et rossifié par la TSF. Ils sont assez lucides pour renoncer à leur spectacle... Mais la farce nous aura bien fait rire. Grâce à la charmante et pétillante fillette, Loulette (2), la petite curieuse (de tout), Gallien, le pharmacien aux pas et aux sous comptés, à l'âme noire dans sa blouse blanche... étriqué dans son costume trop large sera découvert et privé de Champagne. Na ! c'est bien fait ! Ils pourront continuer à siffloter des vers et siffler des verres (ou l'inverse) les dézingués du Brin d'zinc et nous aurons passé une bonne soirée en leur compagnie. Bobêche qui s'en dédit. (1) Il manque un T à Piégu, dommage, il se serait senti moins prolétaire s'il avait su l'origine latine de son nom (podium acutum). Il aurait, peut-être, eu un autre regard sur lui-même. Va savoir... (2) Celle qu'on a vu jouer le 30 mars était particulièrement adorable, elle a de l'avenir...

Une pièce drôle et jouée avec beaucoup de talent Félicitations à tous. Bravo pour les décors et la mise en scène.