On ne paie pas, on ne paie pas

Un texte revendicatif et bien écrit, des personnages hauts en couleurs pas si caricaturaux à bien y réfléchir..! L'energie des acteurs nous fait vraiment passer un bon moment.

On paie, bien sûr, pour entrer. Mais on paie une somme très sage et ce à quoi l'on assiste est au-delà de la somme déboursée. En une heure trois quarts de spectacle déchainé, on participe à tout : l'actualité la plus brûlante pour le texte, Polichinelle en logement social pour l'ambiance et diverses folies de clowns pour les personnages. Le tout servi par un jeu d'acteurs dont la mécanique précise et les trouvailles comiques donnent à croire que Feydeau vit toujours. Le gendarme vire au révolutionnaire, les femmes voleuses démarrent des grossesses véreuses et l'honnête travailleur finit par trafiquer. Mais tous les maris aiment leur femme et réciproquement. Très, très fort. Quand on a bien ri, il nous reste cinq minutes sur grand écran pour laisser monter en nous cette étrange idée que ceux qui marchent d'un même pas pour crier NON au détournement de misère finiront bien par avoir le dessus un jour ou l'autre. Cela s'appelle l'espérance. Merci Monsieur Dario FO, merci Antonia (Katherine Gabelle), merci Margherita (Noëllie Aillaud), merci Giovanni (Alain De Bock) merci Luigi(Stéphane Camboulive), merci les flics et le vieux(Guillaume Blanchard). Merci le Tambour Royal. Pourvu que ça paye !

du social, de l'humour, une mise en scène pleine d'énergie, des acteurs et actrices excellents... On regrette pas d'avoir payé !

La mise en scène enlevée et cocasse souligne le non-sens d'une situation économique qui ne nous est plus étrangère ! Les comédiens nous emmènent avec énergie, dans une orchestration pleine d'humour, de fantaisie et même de tendresse, dans un engrenage d'une drôlerie où l'absurde accouche à la toute fin du drame. La réussite du spectacle tient tant à l'engagement, au talent et à la connivence palpable des comédiens, qu'à la mise en scène décomplexée, nourrie des formes du théâtre de tradition, au ton pourtant moderne, dont le propos est au fond de souligner le trait pour donner à rire de ce qui révolte, dans un jeu très physique. Cette pièce interroge joyeusement toutes les formes d'aveuglement. À conseiller, gaieté assurée !!

Pièce très agréable, bien menée, bien jouée, très engagée! On aime : le jeu du veux communiste convaincu totalement halluciné et dépassé par les évènements! On adore : le flic! très bon jeu de scène, de la présence, rôle physique! On aime : l'énergie dégagée par la mise en scène et des acteurs de talents! Un excellent moment entre amis!

La pièce se passe... on ne sait quand ! car l'histoire semble intemporelle tellement elle peut coller aux actualités de chaque grande période. En effet, on y parle de la crise, du patronat qui profite du petit travailleur.... Dans une Italie un poil machiste. De bons moments, avec une fin un peu en décalage avec l'histoire.

J'ai passé une excellente soirée, j'ai bien ri, le spectacle m'a captivé de bout en bout. Et en plus le sujet est d'actualité ! Les comédiens sont excellents dans cette pièce pleine de rythme !!!

Pièce sympathique, d'actualité (sur les inégalités sociales) mais qui traite du sujet avec humour et légèreté. Les comédiens sont dans leur élément (il y a notamment l'auteur de la pièce qui colle parfaitement au personnage). C'est du non stop pendant 2h (même si la fin m'a un peu dérouté).

"on ne paie pas, on ne paie pas" ou comment aborder le social avec humour! rires, émotions, énergie! un juste mélange entre vaudeville, burlesque et sujet d'actualité! à voir absolument dans cette période de crise!!

J'ai été déçu par la mise en scène qui tient plus du mauvais vaudeville que de la critique sociale ou du burlesque. Les personnages sont creux voir caricaturaux et vulgaires (la femme d'ouvrier à moitié demeurée, l'ouvrier communiste obtus et violent, le flic homo surjoué et cliché ...). Enfin la pièce est longue (plus de 2h qui en paraissent le double). vraiment déçu ... je n'ai pas lu la pièce, peut être la mise en scene lui est elle fidèle mais j'en doute ...