Avis et critiques : Pâques

C'était la première fois que j'allais voir une pièce de Strindberg. Je n'ai pas été déçue, une mise en scène tout en sobriété, mais néanmoins originale et des comédiens investis, habités par leur texte. Pour nous, une sortie peu ordinaire dans un petit théâtre qui ne manque pas de dynamisme.

Déclinaison en tous ses modes,réel et symbolique, de la lumière ;une atmosphère nordique ponctuée de fantômes;une folie rédemptrice... une pièce lumineuse de Strinberg adaptée de manière éblouissante:A VOIR!

De passage à Paris pour le week end, je me suis risquée à découvrir une pièce de Stringberg (auteur que je ne connaissais pas). Je fus enchantée!une mise en scène formidable pleine de surprises, qui dépoussière le texte, des acteurs généreux et beaux! Une occasion de découvrir le théâtre suédois !

... à Jessy Dessaix et à Olivier Hamel, qui à eux deux constituent la principale raison d'aller voir une pièce, bonne par ailleurs. Quel talent !

Nous n'avions jamais été déçu en allant voir une pièce au théâtre du Nord-Ouest ! Nous ne pouvons désormais plus le dire. La mise en scène de ce Pâques est décevante : le peu de créativité exprimé est chaque fois déplacé (les cris guerriers, le téléphone portable...). Le jeu des comédiens est à l'avenant : décevant quand il n'est mauvais, sans âme, mal réglé... Seule Eléonore crée une petite étincelle qui s'éteint vite tant elle est mal entourée. Reste le texte que l'on imagine probablement beau sous les décombres...

Piece très décevante à mon avis. On s'ennuie très vite! en plus ça fume au bar -

Un Strindberg optimiste, beau et lumineux. Loin des idées toutes faites sur cet auteur assez méconnu. La saison complète au théâtre du Nord Ouest permet bien des surprises. En voici une de taille ! C'est envoutant et merveilleusement joué.

Je n'ai pas été conquise. Je n'ai pas toujours trouvé le jeu des acteurs très juste, mais il faut dire que le texte n'est pas facile, un peu abstrait. Mais c'est un sentiment personnel. D'autres peuvent avoir rssenti la pièce différemment. Cependant, je retiens la phrase de Kristina, qui incite Elis à "regarder en avant" et non pas toujours en arrière.