Affiche de Probablement les Bahamas

Probablement les Bahamas

Icone d'applaudissement 8/10 (10 avis) 1 h 10 min
Artistic Athévains
Théâtre
Probablement les Bahamas
Icone d'applaudissement 8/10 (10 avis) 1 h 10 min
Artistic Athévains
Théâtre

Pour Milly, qui rêve de voyages, de villa-piscine et savoure avec son mari Frank le calme de leur vie, le danger se situe à l'extérieur...

Pour Milly, qui rêve de voyages, de villa-piscine et savoure avec son mari Frank le calme de leur vie, le danger se situe à l'extérieur... à moins que la menace ne vienne de la jeunesse de leur fille au pair, une hollandaise, qui serait jolie si elle ne portait pas ces jupes affreuses fendues sur le côté ?

A travers cette pièce de l'auteur anglais Martin Crimp, Anne-Marie Lazarini donne à entendre l'écriture drôle et mordante d'un théâtre d'aujourd'hui, qui pique avec ironie la belle assurance et la veule hypocrisie d'une Société du bien-être... so british, vraiment ?

@L'Arche Editeur
Lire la suite Pour tout public Langue : Français

La distribution du spectacle ✨

Probablement les Bahamas, les avis spectateurs

Voir tous les avis
Icone d'applaudissement du bloc avis 8/10 10 avis
Donner mon avis
Connecte-toi pour donner ton avis !
Icone d'applaudissement lié à la note générale 8/10
😍
86%
🤗
0%
😐
0%
🙁
14%
  • Didile52 Vu avec Billet Réduc'
    Icone applaudissement

    8/10

    très belle pièce

    A voir, très bon jeu d'acteur, humour noir

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 30/10/2018
  • djebay Vu avec Billet Réduc'
    Icone applaudissement

    8/10

    un air de Dogville

    juste excellent ... pour vous donner une idée de l'ambiance et de la mise en scene , vous rappelez vous de Dogville avec Nicole Kidman ?

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 05/10/2018
  • nalai Vu avec Billet Réduc'
    Icone applaudissement

    8/10

    Du bon théâtre

    Comme toujours chez Crimp, il s'agit de démasquer, avec finesse et subtilité les contradictions et les horreurs de la nature humaine...Le décor, la mise en scène et le jeu des comédiens (surtout celle qui joue Milly) sont de qualité.

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 03/12/2017
  • un grand moment

    quel plaisir devant une pièce où il ne se passe rien et ou pourtant nous sommes captivés ! cette description du couple vieillissant et parvenu, quelle finesse, quelle drolerie. des couples comme cela, n'en n'avons pas souvent croisé ? peut être ne sommes nous si éloignés que cela de cette situation. La mise ne scene somptueuse et une Catherine Salviat toujours plus jeune avec une élocution parfaite , désormais oubliée à la Comedie Française, est formidable ! et son mari parfaitement incarné par Jacques BONDOUX, totalement éteint, amorti, las est tout aussi épatant. en une heure de temps on fait le tour de la question ! bravo !

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 03/05/2018
  • Un texte dérangeant du théâtre de Martin Crimp. Un spectacle inattendu et savoureux, finement joué.

    L'auteur contemporain Martin Crimp nourrit par ses textes le Théâtre post-dramatique et le Théâtre de l'absurde, utilisant volontiers la férocité distinguée de la dérision cruelle et de la satire sociale. Il sévit une nouvelle fois avec cette " pièce de conversation " qui peu à peu craquelle, délivrant un tableau subversif et drôle de la bonne bourgeoisie britannique, dérangée dans sa placide tranquillité. Voilà que nous entrons, indiscrets et silencieux, dans la maison de Milly et Frank Taylor, ce couple de retraités " so british " s'il en est. Ils nous racontent les aventures insipides et horrifiantes d'humanité rongée, tirées de leur quotidien à la banalité outrageante tant elle est exemplaire, inquiétante même. Enfin, dire qu'ils nous racontent serait suggérer une narration face au public. Or, il n'en est rien. C'est à un invité qu'ils parlent et quelques fois entre eux. Un invité présent avant même que nous entrions. Comme si l'un d'entre nous serait venu plus tôt s'installer dans un fauteuil du salon des Taylor, celui qui est dos au public. Un invité immobile dans son silence que seuls quelques gestes viendront déranger. Cet invité semble étrange, n'est-il pas ? Pas du tout inopportun, attendu sans doute, serait-il un familier, un voisin ou une connaissance ? ... Un ami ? non, n'exagérons pas. Mais qui est-il enfin ? Et si c'était le spectateur-type ?... Note pour plus tard : Réfléchir à cette entorse aux codes du théâtre. Serait-elle une nique supplémentaire de Crimp ou un hasard de coïncidence ? Il y a fragrance tout de même mais bon, avec Crimp tout est possible. Mais revenons aux Taylor. Milly et Frank se parlent à eux-mêmes autant qu'à nous-mêmes assurément, au travers de leurs rêves de voyage improbables, de leurs souvenirs hachés et ressassés, de leur fils et leur bru qui ont fait, eux, de beaux voyages, à Tenerife ou probablement aux Bahamas... Et puis il y a Marijka, la jeune fille au pair. Elle est là, écoute, parle peu et dira toutefois comme un semblant de secret de la maison Taylor ou peut-être non, ce n'était rien. Tout ce qui se dit semble vain, le passé évoqué plus souvent que les projets du présent remplissent les propos d'une petitesse inouïe où sourde la peur comme une menace. Peur de s'exposer au réel, de se dévoiler à l'autre ou de se découvrir à soi-même. Car en effet la menace, chez Crimp, s'exécute toujours. Dans les propos aux apparences anecdotiques et dans les situations anodines, les révélations se font fourbes et dépeignent la réalité ordinaire de la peur. Peur d'un couple vieillissant devant le risque qu'il traduit tout de suite en danger. De l'inconnu qui devient étrange. De l'étrange qui devient étranger et dangereux. Il y a comme une ode à la banalité qui explose et fait jaillir de ses poncifs toute son hypocrisie. Son insolente âpreté qui frissonne derrière les répliques d'une incroyable vacuité. Les mots ricochent sur les phrases qui rebondissent et se répètent parfois, nous surprenant de leur temporalité irrespectueuse. La mise en scène d'Anne-Marie Lazarini se veut sobre et fige dans l'espace scénographié avec une froide clarté, les comédien·ne·s, leur laissant le soin de s'occuper de leur invité et de nous-mêmes. L'interprétation délicate de ces trois personnages singuliers est réussie. Jacques Bondoux, Heidi-Eva Clavier et Catherine Salviat, sociétaire honoraire de la Comédie-Française, nous entreprennent avec adresse dans cette conversation dont ils font ressortir l'acide et l'acerbe, nous la restituant ciselée d'un absurde résolument banal. Trois jeux différents et complémentaires qui nous déroutent. Du très beau travail. Un texte dérangeant du théâtre de Martin Crimp. Un spectacle inattendu et savoureux, finement joué.

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 26/11/2017
  • L'Artistic Théâtre m'a fait découvrir et apprécier Martin CRIP!

    Je viens de voir l'interprétation de la pièce Britannique " Probablement les Bahamas" et je n'ai qu'une envie découvrir les autres pièces de cet auteur contemporain . Comme toujours la création Française dans une mise en scène d'Anne-Marie Lazarini est habile et parfaitement organisée permettant de visualiser tout l'intérieur de la maison et avec vue subtile sur une roseraie à l'extérieur . Les interprètes , en retraités bourgeois ,Milly et Franck, sont parfaits dans ce discours où tout semble plat et banal sur une question d'endroit de vacances ; tout paraît ronronnant et englué et pourtant ce bavardage va s'envenimer brutalisant la conversation en laissant surgir défauts, racisme et comportement indécent et limite turpitudes sexuelles . C'est merveilleux car même l'ami témoin muet de tout est important et la jeune Marijka est subtile dans le rôle , de cette jeune Hollandaise qui a des révélations à faire aussi .... Oui , j'ai retrouvé l'esprit Pinter dans cet univers mais on est pris dans cette pièce merveilleusement construite et interprétée comme un insecte dans une toile d'araignée . Quel succès et les applaudissements étaient généreux .

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 25/11/2017
  • jfr Vu avec Billet Réduc'
    Des mots des maux Démoniaque

    Très bonne pièce acteurs remarquables mise en scène astucieuse de l'insondable vacuité de notre quotidien très bon et de plus un registre et une tonalité habituelle bravo au théâtre pur le courage de ce choix et sa pertinence

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 24/11/2017
  • Très bien !

    J'ai beaucoup aimé cette pièce à l'atmosphère oppressante et toxique qui nous dépeint la banalité d'un certain quotidien et la vacuité d'existences conformes à l'idéal de nos sociétés de consommation (maison, vacances, réussite, télévision...). On aurait pu en rester là. Mais tout à coup, l'horreur surgit au détour d'un détail, alors même qu'on ne s'y attendait plus. Catherine Salviat et Jacques Bondoux sont formidables en représentants de la middle-class complètement névrotiques. La mise en scène est remarquable et les décors fournis. Une pièce déroutante et inconfortable qui m'a séduite par tout ce qu'elle ne montre pas mais suggère...

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 09/03/2018
  • Allez-y

    Une mise en scène délicate et d'excellents acteurs! Le décor aussi est très intéressant. Une bonne soir!!!

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 26/02/2018
  • Plutôt ennuyeux, dommage...

    Très bonne pièce de Crimp, mais interprétation très moyenne, surtout, curieusement, de la part de la sociétaire de la Comédie Française, Mme Catherine Salviat, qui joue assez faux. Décor plutôt pas mal.

    Voir plus
    Icône de like d'un avis Icone de signalement d'un avis
    Publié le 26/12/2017

Probablement les Bahamas, les avis presse

Voir tous les avis
Figaro Magazine Il y a 7 ans
Le sortilège du théâtre est tout entier contenu dans ce à quoi on assiste ici. Le travail d'Anne-Marie Lazarini, assistée de Dominique Bourde et de François Cabanat, est un modèle d'intelligence. C'est ainsi qu'un pamphlet devient, par la grâce de ses fabricants, un petit chef d'oeuvre. P. Tesson
Le Canard Enchaîné Il y a 7 ans
Pièce anglaise jusqu'au bout des ongles : cruelle, précise à faire mal, d'une parfaite élégance. Jean-Luc Porquet
Le Monde.fr blogs Il y a 7 ans
La mise en scène très réussie d'Anne-Marie Lazarini, vraiment percutante, pourrait faire penser aux tableaux de Hopper. Evelyne Trân

Les spectacles dans la même salle

Probablement les Bahamas, toutes les séances

Icone d'un calendrier vide

Aucune date prévue pour le moment

À propos de Probablement les Bahamas

Voir plus