Richard Cairaschi dans J'ai faim

Manger des tomates toute l'année et des fraises à Noël, c'est oublier, même s'il n'y a plus de saisons, qu'on est fait pour vivre avec.
C'est oublier que même si souvent on bouffe, on peut aussi, pour se nourrir, quelquefois manger bon.
Pour vivre, c'est pareil.
J'ai faim de tout, d'amour, de vie et de bonnes bouffes. Et après, j't'explique pas, je raconte? Les secrets de la pissaladière de Pauline, de la polenta au petit farci, les souvenirs du dimanche soir, autour de la chaleur du précieux dîner; l'intime ne se dit que dans sa langue.

Quelques instants d'un plaisir partagé, sincère, puissant, émouvant, pour une soirée d'hiver bien au chaud , une nuit traversée par des nuées d'étoiles filantes en forme de rire, quand Richard Cairaschi nous rappelle que "la terre est basse, mais ça vaut le coup de s'y pencher".

Au théâtre de la Cité , il y a des traditions qu'on ne trahira jamais. La fin d'une année nous aimons la célébrer en compagnie d' un monument aux couleurs locales, tout en esprit et finesse. Il nous revient cette année avec son tout nouveau spectacle intitulé " J'ai faim !"

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Richard Cairaschi (est ce possible à Nice?) :

Il est auteur, metteur en scène, musicien et humoriste. Et niçois, ce qui n'est pas un détail dans sa vie.
Dans les années 80, il a en effet relancé le théâtre populaire à Nice avec sa compagnie Débi-Débo (nom emprunté à une comptine niçoise) avec notamment la pièce "Le Bar des Oiseaux" en duo avec Noelle Perna où ses expressions font mouche et s'ancrent dans le langage populaire niçois.
Auteur prolifique, comédien exultant dans ses spectacles-solo ou dans ses pièces à deux personnages, son travail a pour vocation de donner aux spectateurs l'envie de s'intéresser à la diversité de la culture niçoise.
En revenant à des choses simples : l'amitié, l'humour et la convivialité, ses pièces permettent en quelque sorte de prendre la vie à la méditerranéenne.