Teruel

C'est la première fois que je vais voir un spectacle de danse contemporaine. C'est pas mal. Jolis corps et jolis mouvements.

Beau spectacle, prenant et intense, avec en prime les explications intéressantes du metteur en scène, un seul regret la musique trop forte par moment ce qui n'ajoute rien car l'émotion est déjà là.

Magnifique pièce où tout se mêle avec justesse: très belle chorégraphie des danseuses, texte fort et profond déclamé par le comédien, musique lancinante et émouvante, décor succinct mais percutant. C'est envoûtant et sensuel. Très original. Bravo!

Notre découverte de Interface s'est faite avec "l'oubli des Anges" à Avignon, puis Paris: émotion incroyable...Nous guettions un nouveau spectacle et ce fut Teruel hier soir. Spectacle qui reste hors du temps par la qualité des danseuses, la sensualité et violence des corps , leur fragilité et douceur aussi. Reste que l'émotion a été moins "libératrice", vous emportant au delà d'une lecture linéaire dans un univers de sensations permettant de suivre son propre parcours onirique, dans les dédales de l'amour et de la mort, comme dans "L'oubli". Dans ce spectacle Teruel, il manque un peu de cette magie. Il manque un fil conducteur subtile, tissé par le langage des corps, permettent de se perdre dans l'univers de sang, de passion, de mort qu'est la passion amoureuse, .. Univers de la tauromachie, qu'on l'aime ou pas. .. Cela est peut être du à une perte dr rythme entre l'introduction et la corrida (magnifique) de fin, avec trop de répétitifs . La musique bonne est peu mise en valeur par la sono et le film projeté à peine visible, le texte peu audible et dans le fond inutile. Il manquait aussi, sans doute, une beauté sculpturale, équivalente des 2 danseuses, "l'écho" de l'extraordinaire Géraldine Lonfat, dans un jeu de miroir entre 2 femmes de taille, silhouette, chevelure équivalentes, se défiant et s'attirant, comme un écho autour de l'homme-taureau fragile. La danseuse au coté de Géraldine Lonfat était hier de grand talent et excellente , mais par sa silhouette et sa présence, moins adaptée, avec un vrai déséquilibre, . Spectacle qui est cependant à voir, très beau avec une quête perpétuelle par cette troupe qui se poursuit. Toute critique ne saurait nuancer l'extra-ordinaire (au sens propre) des spectacles de l'interface à soutenir et suivre. L'écrin que représente une petite salle intime de spectacle, n'est pas complètement à la hauteur de la qualité de la troupe.

Un seul mot : magnifique et hypnotique cette prestation a aller voir absolument !!!

TERUEL n'est pas un spectacle. Il s'agit d'un feu d'artifice sensuel qui bouleverse et suscite une réflexion supra réelle. TERUEL transcende l'esprit de la tauromachie au niveau des relations humaines. Il élève nos âmes dans le monde des pensées de Platon. J'ai respiré le souffle de l'art au Théâtre Laboratoire Elizabeth Czerczuk

On retrouve dans ce spectacle l'empreinte de cette compagnie, avec une très belle composition musicale, un esthétisme de la danse difficile à égaler, et puis une montée de l'intensité des liens entre ces deux femmes et cet hommes qui va crescendo. De ce point de vue, c'est vraiment un sans faute. Pour ceux qui ont déjà découvert les précédents spectacles, il manque la très grande beauté que rendait le chant sur scène plutôt que seulement sur la bande son. Et, aléa de la salle auquel la troupe ne peut rien, la sono est très désagréable et branchée trop fort. Cela n'empêche pas de se laisser entraîner avec joie dans cette corrida humaine forcément empreinte de tragédie. Un sublime moment de danse.

j'ai été très impressionné par la force primitive de ce spectacle : formidable corps à corps d'un homme et d'une femme, ou peut être deux femmes. Tout s'emmêle... Les mots de Terruel raisonnaient dans ma tête quand je suis sorti avec mon amie... sonnés.

Il y a tout juste un an jour pour jour (le 18 novembre 2013), je déposais un avis pour "l'Oubli des Anges" de la Compagnie Interface présenté en ce même lieu. Aujourd'hui, c'est pour un spectacle tout aussi merveilleux que je tiens à poser ces mots. C'est vrai que ce "Teruel" a de quoi réjouir les aficionados. A l'inverse de l'expression qui dit : Quand on en a vu un, on les a tous vu! Ces spectacles ne sont semblables en rien, les uns des autres. Seule la lecture qu'on en retire invite le public à vivre des expériences uniques. Les scénographies sont émotionnellement époustouflantes. Les artistes tirent de leurs expressions corporelles une submersion d'émotions. Tous leurs mouvements s'unissent autour de la musique. La narration et les jeux lumineux s'introduisent à la perfection dans le déroulement de l'action. On est, de tous les instants, au milieu de cette arène et on bâtit au fond de soi toute sorte de traduction. Mais reste et demeure que l'interprétation se traduit seulement par la perfection. Bravo et encore toutes mes félicitations.

L'excellence est passionnément au service de la beauté dans ce spectacle, TERUEL... Déjà avec "L'Oubli Des Anges" que j'ai vu l'année dernière, j'étais Kaos."Kaos", un autre de leur spectacle. Décidément, cette Compagnie me renversera toujours...