Un amour qui ne finit pas Avec Michel Fau et Léa Drucker Les dernières

Un super moment, avec la nostalgie de cet amour qui doit toujours rester comme figé dans le temps pour garder son éclat, et continuer à faire battre les coeurs ..Cette recherche d'absolu mais qui nous remet dans la triste réalité de l'absolu et du besoin de ne jamais donner l'impression que c'est acquis ..A quand le lacher prise !!

Du très grand Michel Fau et une mise en scène en miroir qui permet de ne rien perdre des histoires parallèles des deux couples. Brillant!

Très bonne pièce! Un thème original, bien écrit et bien joué, Merci!

Bravo aux acteurs, mais un décor minable, pas digne de ce beau théâtre ! pièce surprenante par son sujet mais pas d'éclats de rire !

Une comédie sur le couple et l'amour très bien écrite et interprétée dans un beau décor par des comédien-ne-s souvent très bons -en particulier Léa Drucker. Quelques petites lourdeurs de jeu, mais digestes.

Cette pièce d'André Roussin donne lieu à une mise en scène fine et acérée de Michel Fau. Les costumes et les décors nous plongent avec ravissement et précision dans les années 60. Cette France Gaullienne et pré-pilule est moins permissive que la nôtre, et surtout les femmes sont encore sous une certaine dépendance légale de leurs maris... Les rapports entre Juliette et Roger nous le rappellent parfois. Pascale Arbillot est une Juliette qui atteint parfois la folie qui nous transporte. Ces compères Michel Fau et Léa Drucker sont très bon également ; j'ai trouvé Pierre Cassignard plus banal. Un bon moment qui pourrait être plus déjanté. Quant on connaît Michel Fau, c'est un comble...

Une pièce au-dessus de la moyenne ... Un texte percutant ... Une formidable interprétation de Léa Drucker dans un rôle très Danielle Darrieux ... Et comme dans tous les spectacles de nos jours ... 10 minutes de trop !

Mise en scène, interprétations, dialogues.... tout était génial !! Nous avons adorés.

Très bon moment ! Drôle, léger tout en pouvant être profond, bons acteurs !

Roussin ressuscité et avec lui, le théâtre de divertissement des années 60 et les émissions de feu l'ORTF "Au théâtre ce soir". Pourtant rien de vieillot ou de nostalgique dans cette soirée au Théâtre Antoine. Un spectacle très agréable en ces temps de morosité ou d'inquiétude. Emouvant de retrouver l'ambiance d'une salle au Public bon enfant, qui rit aux bons mots d'un dialogue piquant, brillant et ciselé, qui applaudit généreusement entre 2 scènes, qui ne boude pas son plaisir. Les rires sont francs et complices. Cette comédie, ironique et plutôt corrosive, trouve encore écho aux éternelles problématiques du couple. L'histoire de cet amour virtuel, à sens unique, est incroyable mais ses conséquences sont féroces pour les protagonistes, piégés par cette proposition singulière qui au début les décontenance. Les situations ne manquent pas de piquant, les comédiens en tirent un jeu juste, drôle, mais sans caricature, comme on pourrait le craindre dans ce théâtre, dit de boulevard. Les personnages sont bien campés et l'on sent le plaisir éprouvé par chaque comédien, tous excellents dans ce registre. La langue de Roussin, académicien et homme de théâtre oublié, est fine et brillante, les répliques fusent et font mouche. La salle se réjouit, est comblée. La mise en scène est judicieuse et sobre (comme la scénographie, les décors, les costumes, les couleurs, les lumières.. ) tout en marquant l'époque mais, avec goût et retenue. Et l'idée des deux appartements en miroir, l'un plutôt moderne (de l'époque!), l'autre plus bourgeois est astucieuse. Mention spéciale à la musique d'Henri Sauguet parfaite en accompagnement. Michel Fau, excellent acteur -ici narquois et subtil- aime assez le Théâtre pour en faire émerger toutes sortes de facettes (y compris parfois les plus baroques ou les plus excessives ), pour tenter des expériences variées et nous les faire partager. Ici, point de portes qui claquent, point d'excès dans le jeu. Le propos est plus sérieux qu'il n'y parait et pourtant on rit bien volontiers.