
Danse et lecture en concert
La mère à l’affection presque abusive que l’on croit connaître à travers sa correspondance n'éclipse pas une marquise de Sévigné pleine de grâce, entre légèreté et profondeur : c’est la même femme qui défend Fouquet et admire tout autant les danseurs professionnels de l'Opéra que ceux plus spontanés et à la grâce naturelle qu'elle peut admirer lors de ses fréquents déplacements en province.
Commer toutes les femmes nobles de l'époque, elle a appris la danse qu'elle juge en « connaisseuse » lorsqu'elle relate les spectacles de la Cour (auxquels sa fille prend une part active en dansant à plusieurs reprises aux côtés de Louis XIV) ou ceux de l'Opéra. À la campagne ou à Paris, dans ses échanges épistolaires avec sa fille, son cousin Bussy-Rabutin ou ses amis, elle raconte des faits graves ou badins : les combats du roi, les séditions, les nouvelles de la Cour, les visites qu'elle rend dans la capitale ou lors de ses séjours en Bretagne… et à l'occasion, elle décrit une danse vue dans une région française, ou l'agilité et la beauté d'un danseur.
Les lettres choisies et les danses mettent en rapport les chroniques de cour et de campagne sur fond de bals et de danses, jouées sur instruments anciens: depuis les Passepieds de Bretagne et Branles de pays jusqu’aux Bourrées, Rigaudons et Sarabandes, ces compositions du répertoire du XVIIe siècle — parvenues jusqu'à nous grâce à la chorégraphie dans sons sens originel d'« écriture de la danse » —, qu'elles soient de bal ou de théâtre, sont complétées par plusieurs autres créées spécialement par Christine Bayle et Hubert Hazebroucq pour deux représentations, les 7 et 8 janvier 2006, au Musée Carnavalet.
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Pour tout public
Langue : Français
Commer toutes les femmes nobles de l'époque, elle a appris la danse qu'elle juge en « connaisseuse » lorsqu'elle relate les spectacles de la Cour (auxquels sa fille prend une part active en dansant à plusieurs reprises aux côtés de Louis XIV) ou ceux de l'Opéra. À la campagne ou à Paris, dans ses échanges épistolaires avec sa fille, son cousin Bussy-Rabutin ou ses amis, elle raconte des faits graves ou badins : les combats du roi, les séditions, les nouvelles de la Cour, les visites qu'elle rend dans la capitale ou lors de ses séjours en Bretagne… et à l'occasion, elle décrit une danse vue dans une région française, ou l'agilité et la beauté d'un danseur.
Les lettres choisies et les danses mettent en rapport les chroniques de cour et de campagne sur fond de bals et de danses, jouées sur instruments anciens: depuis les Passepieds de Bretagne et Branles de pays jusqu’aux Bourrées, Rigaudons et Sarabandes, ces compositions du répertoire du XVIIe siècle — parvenues jusqu'à nous grâce à la chorégraphie dans sons sens originel d'« écriture de la danse » —, qu'elles soient de bal ou de théâtre, sont complétées par plusieurs autres créées spécialement par Christine Bayle et Hubert Hazebroucq pour deux représentations, les 7 et 8 janvier 2006, au Musée Carnavalet.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Christine Bayle
Mise en scène :
Christine Bayle
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Le lieu
Une bourrée! des paysans, j'en suis folle!, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Une bourrée! des paysans, j'en suis folle!
L’événement Une bourrée! des paysans, j'en suis folle! de type Danse diverse, organisé ici : Musée Carnavalet -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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