Avis et critiques : Une sorte d'Alaska

Un texte dense et âpre de Pinter, presque aussi suffocant pour le personnage de Déborah que pour le spectateur ; mais d'une tristesse et d'une poésie tout à fait remarquables. Les acteurs nous font partager un beau moment de fragilité et de grâce, en même temps qu'une réflexion intense sur le rapport à l'avenir et à la mémoire. La mise en scène, très sobre, met à l'honneur la puissance du texte et l'humanité des acteurs - à commencer par une formidable Dorothée Deblaton.

Le temps semble suspendu pendant cette piece. Les actrices jouent tres bien et donnent beaucoup d'émotion.

Des moments au milieu du vacarme des retrouvailles de la vie. On aime la délicatesse et la force de l'actrice principale. Très belle mise en scène. Des moments forts et intense. J'ai été émue au larmes. Extraordinaire. A voir absolument.

Dur de monter Pinter pour une jeune compagnie mais l'essai est transformé ! La mise en scène nous fait entrer dans un univers au ralenti, entre la vie et le refus de la vie, et c'est convaincant. Le jeu des comédien est en adéquation et font preuve d'une belle disponibilité. L'atmosphère est étouffante, la pression n'est pas relachée du début à la fin, le texte se déroule dans la tradition de l'auteur, des temps, des portes ouvertes sur de multiples interprétations des propos des personnages. On est bien chez Pinter, et on prend plaisir à voir cette cohérence entre auteur et mise en scène. J'ai accroché, j'en suis sorti troublé, et conseille cette pièce à ceux qui aiment ce genre de théâtre.

La sobriété à l'état pur ! C'est sans doute le bon choix pour cette pièce de Pinter, abordée ici avec une grande maturité. L'émotion ne m'a toutefois pas complètement envahi.

Une pièce unique dans un univers clos - les rythmes différents du texte font de la pièce une oeuvre troublante dans une mise en scène très juste - A voir pour ceux qui aiment la différence.

Merci pour cette pièce étrange. La jeune actrice principale est habitée par son rôle. Elle navigue dans une mer de silence au milieu de choix de mise en scène très osés ; mouche de mai éffrayée des vacuités.

Peut être fait exprès, mais vraiment difficile de rester jusqu'à la fin de la pièce, d'ailleurs certain sont partis. Très lent, le texte est récité lentement sans qu'aucune parole ne semble modifié le comportement ni les émotions des autres acteurs. Assez belle mise en scène mais ça ne suffit pas.

On ne peut que saluer ce travail de mise en scène et de direction d'acteurs d'Ulysse di Gregorio, qui a su restituer l'atmosphère déroutante et violente, totalement intériorisée des personnages