Vladimir SVERDLOV, Piano

J'étais dans la salle Henri Leboeuf, lors de l'interprétation par cet artiste de la sonate Op143 D784 de Shubert, le jour de sa prestation en finale du concours international Reine Elisabeth de Belgique pour piano. Dès les premières notes de cette sonate, la salle entière fut médusée, conquise. Cet opus posthume de Franz trouva là une destinée, jusque là inconnue. Celle de Vladimir se trouvait ce soir là au sein d'une lettre de sa compagne la plus chère au monde, juchée secrètement dans la poche de ma voisine de siège, une pianiste niçoise de talent : Maïté Tadei. Même les plus mondaines personnes, qui ne sont dans cette salle et ce genre de concours que pour se montrer en gloire de ce monde, furent prises d'émoi profond pour cette oeuvre et cet artiste. Il ne finira que quatrième du concours, les muffles du jury de cette organisation sont reconnus pour être peu enclins à la vraie poésie musicale. Le seul geste que retient la presse à sensation est que Vladimir, avec raison, lança furieusement son bouquet de fleurs au sol, au nez et à la barbe de tous, lors de la proclamation des prix. C'est toute la force d'un vrai caractère romantique et jeune d'esprit universel qui vit en ses mains magiques. Il n'a que faire d'être poupée de foire à ballader au vent des quatre saisons, il a bien mieux à nous raconter. Oyez, oyez bonnes gens, allez donc écouter cette vision sonore du monde. Je vous en conjure.

Avec Vladimir Sverdlov je n'ai pas vu le temps passé. Magnifique, puissant et léger à la fois. La salle Gaveau que je ne connaissais pas est une très belle salle, confortable. La couleur jaune des fauteuils agréable au regard. Bref ! une super soirée.Merci billet.réduc!!!Ah j'oubliais les personnes à l'accueil et à la caisse très aimables.

epoustouflant, il est formidable, c'est un grand!