François-Frédéric Guy, piano

"Bénédiction de Dieu dans la Solitude" tiré des splendides Harmonies poétiques et religieuses, de Franz Liszt, illustre parfaitement un courant romantique où religiosité et virtuosité s'entremêlent, dans lequel la ligne mélodique se déploie sur un tissu harmonique riche et souvent ambigu.
Maurice Ravel y répond par une parfaite synthèse impressionniste et néoclassique : ses Jeux d'eau et extraits des Miroirs (Une barque sur l'Océan et Alborada del Gracioso) mettent en lumière une couleur instrumentale, une innovation rythmique et une écriture pianistique d'une grande finesse, dans lesquelles se déploie la fluidité de l'eau et une subtile palette sonore.

Enfin Beethoven, dont François-Frédéric Guy est un interprète reconnu, exprime quant à lui la transition vers le romantisme pur, avec une architecture formelle rigoureuse et une tension dramatique intense. Sa sonate Waldstein op. 53 combine virtuosité et grandeur expressive propre au classicisme tardif.

Un programme magnifique et exigeant qui illustre toute la richesse et la diversité du langage pianistique entre classicisme, romantisme et impressionnisme.

Programme :

Franz Liszt (1811-1886)
Bénédiction de Dieu dans la Solitude
(extrait des Harmonies poétiques et religieuses)

Maurice Ravel (1875-1937)
Jeux d'eau
Une barque sur l'Océan
(extrait des Miroirs)
Alborada del Gracioso
(extrait des Miroirs)

Ludwig Ban Beethoven (1770-1827)
Sonate pour piano n°21, op. 53
"Waldstein"