La dispute

Nous n’avions pas vu , à l’époque, « la dispute » dirigée par Patrice Chéreau mais celle de Serge Archimbaud mérite le détour et 11 €, c’est un cadeau. Les décors comme les costumes sont simples mais pertinents. Le mélange des genres donne un regard moderne à la pièce. Les jeunes acteurs ont un jeu professionnel. Nous vous le recommandons.

Piece classique mais tellement moderne ! Mise en scène minutieuse dans laquelle se melle légèreté et profondeur. Une troupe pleine d' âme et de fraîcheur et talentueuse. Belle osmose !

Encore bravo pour cette production tout en légèreté vaporeuse que Marivaux n’aurait sûrement pas reniée. Universaliser l’inconstance, pourquoi pas? Les acteurs s’en acquittent avec une conviction qui m’a rappelé certaines des belles heures du TNP des années soixante. 🤠

La dispute, on connait le sujet. Parlons mise en scène: chapeau sur la cohésion du geste, de l'intonation, et de l'intention.

Quand on rencontre une troupe qui joue avec autant de fraîcheur et de spontanéité une pièce qui a été sifflée à sa création en 1744, on peut penser "ah si Mr de Marivaux avait connu Serge Archambaud et sa troupe, La Dispute serait encore jouée et applaudie 250 ans après sa création...." Claude H.

Un classique revisité avec justesse et fraicheur, des comédien.nes de grande qualité et une mise en scène des plus vivantes, bref merci :)

Une mise en scène sobre mais redoutablement efficace, portée par des accessoires choisis avec justesse et utilisés de manière pleinement signifiante. Les déplacements, précis et mesurés, donnent au spectacle un rythme à la fois lisible et dynamique, sans jamais détourner l’attention du texte. Hermiane relève avec brio le défi de la longue scène d’exposition : elle l’habite de part en part, lui insufflant une véritable vitalité. Sa présentation lumineuse et enthousiaste du « nouveau monde » à Azor est un autre moment fort, à la fois drôle, clair et touchant. L’inversion des genres fonctionne à merveille. Elle instille juste ce qu’il faut de trouble pour nous inviter à interroger les stéréotypes que nous avons tous intégrés sans même nous en rendre compte. À ce titre, le fait qu’Azor soit interprété par une comédienne ajoute une couche supplémentaire de finesse et de pertinence au propos.