Avis et critiques : Par-delà les marronniers

Courez vite voir ce concentré jubilatoire de dandysme cynique et romantique dans une mise en scène libre et récréative, autant rigoureuse qu'inventive. Du verbe dadaïste qui peut faire mouche, parfois verbeux, souvent jubilatoire.

Les trois comédiens incarnent à la perfection les trois poètes fantasques. Ce spectacle-cabaret autour de ces précurseurs du mouvement dadaïste est très intéressant. C'est une belle découverte. Les décors et enchaînements sont beaux. Le petit bémol est que le spectacle est un peu trop linéaire.

Trois anti-héros nous mettent face à notre réelle liberté de pensée, penser. Textes et chants magnifiques. Amoureux de la langue française et de la liberté de penser, Courez-y vite.

Comment aborder en une heure trente un courant aussi complexe que le dadaïsme : JM Ribes l'a fait avec brio avec sept comédiens tous excellents chacun dans leur registre : anticonformisme, esprit de révolte, rejet de la normalité, mal de vivre, refus des élites bourgeoises : tout y est dit en peu de temps. Certes les critiques lus sur le site mettent en relief la difficulté de suivre certaines répliques qui doivent être recontextualisées pour en comprendre le sens originel. Une mise en scène très créative, et alliant poésie et couleurs. De beaux costumes, une ambiance music-hall -un peu trop de frous frous au début- pour dédramatiser le propos. Excellente soirée.

Nous sommes dans un cabaret de l'entre-deux guerres. Les dadaïstes Arthur Cravan, Jacques Rigaut et Jacques Vaché mènent une revue imaginaire, accompagnés de girls aux allures chatoyantes, dansant, chantant et jouant des scènes avec eux, dans des décors qui nous font penser aux tableaux de Marcel Duchamp, Man Ray ou Max Ernst. Cette folie poétique et nihiliste nous est offerte par Jean-Michel Ribes, inspiré plus que jamais par ces auteurs, par leurs propos et par leurs vies à la fantasmagorie inique et déroutante. Ambiance magique et trouble. Irrévérencieux autant que foutraque et loufoque, le Dadaïsme qui se moque de l'art établi nous saute à la gorge avec une insolence perfide, nos oreilles remplies de ces mots qui plongent et assassinent, notre regard envahi par ces images extravagantes et monstrueuses. Nous restons impressionnés par cette beauté qui se refuse à elle, par ces jeux qui se déjouent sans cesse, bravant l'ordre artistique par la liberté sous toutes ses expressions. Avec une distribution précise et juste, une mise en scène au cordeau, cette revue de music-hall 1920 se révèle une incroyable découverte d'un courant mêlant légèreté et humour, mené au paroxysme de sa candeur. Un spectacle pour le moins inhabituel, drôle et savoureux. A mon humble avis, un moment rare et incontournable du théâtre contemporain.

Bravo aux acteurs et actrices multi talents, nous avons passés une soirée magnifique,certes assez déconcertante car le texte est parfois difficile mais la mise en scène toute en mouvements,couleurs et musique nous gagne.A ne pas rater!

Emporté, embarque, ému par le texte d'abord, des phrases viennent vous piquer la poitrine tant la poésie est absolue. Les acteurs sont formidables, ce spectacle est un songe de paillettes dans lequel il faut plonger. Quel bien de voir du théâtre comme celui en ce moment. Merci Monsieur Ribes d'avoir fait revivre le temps d'une soirée c'est 3 âmes oubliées .

Merci à J.M.Ribes pour cet humour débridé, à la hauteur des dadaïstes disparus...De quoi redonner espoir, l'humour étant la politesse des désespérés!

d'un ennui profond, un texte plat sans intérêt, un auteur qui n'a pas su mettre en scène le désespoir des personnages ni tirer la pièce vers l'absurde, avec des chansons qui tombaient comme un cheveu sur la soupe. Bref j'ai eu envie de partir au bout d'une 1/2h mais comme je n'étais pas seule je suis restée . Oulalal

Grosse déception , j'aime Jean Michel Ribes mais là on s'ennuie, on se force à chercher la réplique qui ferait mouche et puis on s'endort. Ç.est très forcé et si le but était de remettre à l'honneur 3 auteurs oubliés, c'est raté et on comprend pourquoi ils sont aux oubliettes