Il s'agit donc de comprendre, deux ans après les principaux soulèvements, de quelle façon se répartissent les forces religieuses et progressistes à l'oeuvre dans ces pays dits arabes
                        Tunisie, Egypte, Lybie... partout où la révolution s'est annoncée comme 
un printemps de la liberté et où l'on a cru voir émerger un modernisme 
areligieux sinon laïc, nous avons assisté au contraire à la rapide montée en 
puissance de forces politiques conservatrices se revendiquant de l'Islam. 
En Tunisie, le parti Ennahda de Rached Ghannouchi, à l'écart du mouvement qui a chassé Benali du pouvoir, a pourtant recueilli la majorité des suffrages lors des premières élections libres d'octobre 2011. En Egypte, les Frères musulmans se sont habilement mêlés aux jeunes révoltés de la place Tahrir. En Libye, un même acte de foi dans l'islamisme a semblé unir toutes les tribus insurgées contre Kadhafi. Quant aux élections législatives marocaines de novembre 2011, elles ont porté au pouvoir les islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD), fidèles, certes, à la monarchie chérifienne incarnée par le roi Mohammed VI.
Le Saviez-vous?
Gilles Kepel est politologue, spécialiste de l'Islam et du monde arabe. Il a publié de nombreux ouvrages sur les mouvements islamistes au Maghreb, au Moyen-Orient mais aussi dans les banlieues françaises. Diplômé d'Arabe et de Philosophie, il enseigne par ailleurs à l'institut d'Etudes Politiques de Paris.
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                En Tunisie, le parti Ennahda de Rached Ghannouchi, à l'écart du mouvement qui a chassé Benali du pouvoir, a pourtant recueilli la majorité des suffrages lors des premières élections libres d'octobre 2011. En Egypte, les Frères musulmans se sont habilement mêlés aux jeunes révoltés de la place Tahrir. En Libye, un même acte de foi dans l'islamisme a semblé unir toutes les tribus insurgées contre Kadhafi. Quant aux élections législatives marocaines de novembre 2011, elles ont porté au pouvoir les islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD), fidèles, certes, à la monarchie chérifienne incarnée par le roi Mohammed VI.
Le Saviez-vous?
Gilles Kepel est politologue, spécialiste de l'Islam et du monde arabe. Il a publié de nombreux ouvrages sur les mouvements islamistes au Maghreb, au Moyen-Orient mais aussi dans les banlieues françaises. Diplômé d'Arabe et de Philosophie, il enseigne par ailleurs à l'institut d'Etudes Politiques de Paris.
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                    L’événement Les révolutions arabes : deux printemps plus tard, quel bilan ? par Gilles Kepel de type Lecture / Rencontre / Conférence / Masterclass, organisé ici : Théâtre 95 - 
Cergy, n'est plus disponible à la vente.
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