Négationnisme

Comme à l'habitude, l'ambiance "Nord Ouest" règne et rend la pièce d'autant plus intéressante. Malgré quelques longueurs dans le texte, nous avons beaucoup apprécié la façon dont le sujet est abordé. Le jeu des acteurs nous emmène chacun avec lui/elle dans leur situation propre et nous permet de partager leurs peurs, angoisses,...

Cette pièce traite avec force d'un sujet pour le moins périlleux : le négationnisme, donc, et son corollaire le racisme et l'antisémitisme. L'interprétation est de tout premier ordre, homogène, avec une mention spéciale, quand même, pour Fethi Maayoufi (Mohammed). Cette pièce est certes violente, essentiellement dans les mots, mais rien n'est gratuit. L'auteur atteint des sommets d'intelligence. On ne s'ennuie pas une seule seconde, la tension est extrème dès le début, et ce jusqu'à la fin. De plus, ce spectacle est utile ! Cette première partie donne envie de voir la seconde, qui ne déçoit pas, c'est dire !

He bien quelle pièce... Négationnisme, est en 2 parties, la première et la secondes sont indépendantes, et si j'ai aimé voir les 2 cela n'est pas indispensable. Partie 1 La loi : Montre la violence auquel se trouve exposé notre société, si le sujet est voilement contemporain (procet Fofana) l'interprétation des comédiens est énorme de sincérité... l'intelligence de l'écriture permet de se détacher du caractère contemporain pour devenir universelle, cette pièce est dynamique et prenante.

Quel dommage que ce minuscule théâtre ne bénéficie pas de davantage de publicité et d'articles dans les journeaux. On y joue toujours soit des classiques très bien joué, soit des pièces contemporaines passionnantes. C'est le cas pour cette pièce, qui oblige a une gymnastique cérébrale valorisante. Le sujet n'est pas seulement actuel y est brûlant et les comédiens sont sensationnels, très physiques, passionnés et passionnants. Le texte fait le point sur ce sujet polémique du négationnisme, et devrait être vu par un maximum de spectateurs, surtout des jeunes.

Un spectacle d'une violence inouie et qui laisse perplexe tant qu'on n'a pas vu la deuxième partie, "negationnisme 2", qui l'éclaire. J'avoue que je suis sortie du 1 très mal à l'aise. Mais en voyant la suite, mon malaise s'est changé en admiration.