La mouette

Même remarque que pour "oncle Vania". C'était parfait. Merci Monsieur Jeener

Excellente interprétation toute en nuances et en délicatesse. J'ai apprécié tout particulièrement le dernier acte. L'atmosphère intimiste de la petite salle m'a permis d'être au coeur de l'histoire. Merci Mr Tchekhov pour la richesse de votre texte.

Spectacle fort et prenant. Mise en scène et jeu des acteurs subtils. La richesse psychologique de Tchékhov vole sur les ailes de cette mouette; L'idée du déplacement scénique, introduisant les spectateurs dans le salon de Sorin amplifie encore l'émotion et l'intimité ave l'action; Une soirée riche.

3h de Tchekov, merci beaucoup! À refaire !

Franchement on ne voit pas les 3h30 passées, c'est super bien joué, une équipe très sympathique , un spectacle avec beaucoup d'émotions , bravo à TCHEKHOV et à ces merveilleux interprètes! belles mises en scène, pièce à aller voir , vraiment je vous la recommande.

je confirme les 10/10. c'est d'ailleurs ma note. Pas ou très peu de fausse note. Coup de coeur personnel à ce tout petit bouchon de Selma Noret-Terraz, elle a très bien rendu la vulnérabilité du personnage de Nina, très grande interprétation de sa part. Bravo à tous les autres acteurs qui ne sont pas en reste.

Oui une oeuvre et quelle oeuvre, effectivement la durée peut rebuter (plus de 3 heures) mais on se prend à analyser tout les aspects de Tchekhov (médecine, littérature voire même le théâtre dans le théâtre). Le fait d'être proche de la scène permet de mieux ressentir le jeu des acteurs à qui j'adresse plusieurs bravos. J'ai passé une très bonne soirée.

Enfin je l'ai rencontrée : la "devouchka Tourgenev" - une fille héroïne type des oeuvres d'un autre russe. J'ai lu en école, il y a un bail... Et aujourd'hui (hier), l'a-littéraire moi, je sentais les phases descriptives des fameux mains moites traverser mon cerveau - bravo à Selma Noret-Terraz pour l'interprétation de Nina*. Je ne planifiais pas aller voir cette pièce. Moi, russe d'origine, aller voir La Mouette - la couronne de la dramaturgie russe ici à Paris...Absurde. Tellement elle est sacrée, que j'ai jamais osais y toucher, en ayant refusée d'aller la voir dans les meilleurs théâtres de Moscou. Que peut-on faire, que la banaliser?.. Mais j'ai croisé Yakov (Rémi Picard) dans le théâtre, quand j'y suis allée voir une autre pièce de Tchekhov et il m'a rendu curieuse de voir l'interprétation en français. Certes, les patronymes posent toujours gros soucis ;))) mais ne cherchons pas l'authenticité de la langue russe dans une interprétation théâtrale française! Mais l'hommage à notre grand créateur. Le bouleversement que l'interprétation de ces rôles à un tel niveau porte pour chaque artiste. Il est tard, j'écris au plus vite mes impressions de ce soir, car j'ai hâte à partager... Je ne peux pas imaginer des meilleurs circonstances pour rencontrer ma Mouette : ce théâtre d'ambiance antique, la publique peu nombreuse... J'ai eu des larmes purifiantes à la fin du 4ème acte, la joie de vivre, l'inexistence d'impasses. Mon empathie avec des personnages, malgré la prévisibilité d'art classique, reste très réelle. D'ailleurs, Tchekhov a prévu que les amis d'un écrivant vont lui dénoncer (ce sont devenus des faits réelles en Russie, notamment quand les intelligents ont été renvoyés au Goulag...). Le docteur mérite des applaudissements! Tchekhov étant lui-même un médecin, je voyais que son personnage était d'une importance dans la pièce. Il interprétait des évennements, donnait des raisons bienveillantes mais détachés jusqu'à la fin. La jalousie: tout le monde jaloux du docteur, qui a gainé bien sa vie. La mère jalouse de la jeune. Même l'écrivain jaloux de l'existence non perturbé des autres: la pêche. La sombre jalouse de la lumineuse. L'ordinaire posé jaloux d'un décadent capricieux... Le décadent capricieux jaloux d'un écrivant classique. Les vieux jaloux des jeunes... Bref, je l'ai trouvé très thérapeutique, très désespérant mais dans le bon sens. Si j'ai la possibilité, je reviens surement! *Nina... Ce prénom russe portée par des filles bouleversées, cela doit être depuis la Mouette (voir Netflix - the Americans - Nina Sergeevna...). _____________________ . voilà mes phrases préférées: . / Il me semblait que leur regard prenait mesure de mon néant. / N'est beau que ce qui est grave / Ne faites que ce qui est important / Souvent je ne comprends à peine ce que j'écris / Toi, tu es la dernière page de ma vie / Les êtres sans talent ne peuvent que nier le talent véritable / Je sais très bien ce qui te retient ici, mais il faut te maîtriser / Une fois mariée je ne penserais plus à l'amour (!?!)

Excellente Performances individuelle et collective, mise en scène dans la grande tradition du théâtre populaire d’un grand texte. Merci

Un plaisir de revenir a chaque fois dans ce theatre