Le mardi à Monoprix

Un texte très fort et très bien interprété sur ce sujet actuel.

Plus que nécessaire ! Magnifique, quelles émotions !

Ce soir la salle était comble, et le public ne s'y est pas trompé : "Un mardi à Monoprix" est une véritable claque émotionnelle. Dès la première seconde, l'intensité du début nous plonge immédiatement dans l'histoire, faisant monter les larmes aux yeux, même aux âmes les plus solides. Tout au long du spectacle, le ton reste d'une justesse remarquable, porté par une mise en scène subtile où chaque élément renforce l'émotion : une musique parfaitement adaptée, une lumière qui sublime l'expressivité du visage et du regard, toujours en accord avec l'intensité du moment. Le choix du costume signé Jean-Paul Gaultier ajoute une touche supplémentaire à la qualité de la mise en scène. L'intimité de la petite salle renforce encore l'impact du spectacle, nous plaçant au plus près du personnage, dont nous partageons chaque émotion avec une intensité rare, nous faisant passer du rire aux (vraies) larmes. Marie-Pierre devient notre confidente et nous ressentons avec elle toutes les émotions qu'elle traverse tant elles sont interprétées avec authenticité. À la fin, un silence suspendu témoigne de la force de l'interprétation, avant qu'un tonnerre d'applaudissements sans fin ne vienne saluer cette performance exceptionnelle. Mais "Un mardi à Monoprix" est bien plus qu'un spectacle poignant : c'est un cri du coeur, une dénonciation subtile mais puissante de l'injustice, de l'exclusion et du regard des autres. Il met en lumière avec une rare justesse la douleur du rejet et l'importance d'être reconnu pour ce que l'on est. Une oeuvre qui questionne, interpelle et qui reste longtemps en nous après que le "rideau" soit tombé. À voir absolument, que l'on vienne en spectateur curieux, en amoureux du théâtre ou avec l'envie de réfléchir sur la société et ses regards. Un spectacle qui touche tout le monde et qu'il faudrait faire découvrir à ceux qui pensent encore que certaines différences doivent être tolérées plutôt que simplement acceptées. J'attends à présent avec impatience que "Qui va là" soit reprogrammé en 2026 pour retrouver Thierry Da Spina, que je félicite encore pour sa magnifique performance, dans son spectacle précédent que je regrette à présent d'autant plus d'avoir manqué !

Sensible et émouvant avec une interprétation puissante du comédien, du grand art

Bouleversante cette Marie Pierre merci pour l'interprétation exceptionnelle et encore merci c'était fabuleux. A voir absolument

C est avec un grand talent et une subtile finesse que Thierry de Pina interprète majestralement ce texte d'Emmanuel Darley. Tout la salle est captivée par Marie-Pierre qui nous fait partager avec sensibilité sa vie, son intime, son ressenti face aux regards de son père et des autres. Une mention pour les costumes de Jean Paul-Gautier. La standing ovation est méritée, bravo pour l interprétation !

Allez assister à ce one man show émouvant et touchant vu aujourd'hui à Avignon. Bravo à Thierry de Pina

Bravo pour cette performance pleine de senbilite, de revoltes étouffées pour exister comme nous sommes, d'espoir pour un monde où le droit à la différence ne sera plus interroger. On vous aime Marie-Pierre.

Le pitch : Chaque mardi, depuis quelques temps, Marie-Pierre vient s'occuper de son père veuf, dans le quartier où elle a grandi. Elle passe la journée avec lui, fait son ménage et son repassage. Le mardi, Marie-Pierre et son père, vont à Monoprix. Ils prennent de quoi nourrir le père jusqu'au mardi suivant. On les connaît ici. On les regarde. On regarde Marie-Pierre surtout. Tous les yeux sont tournés vers elle quand elle fait les courses avec son père. C'est que Marie-Pierre, avant, s'appelait Jean-Pierre... Un spectacle sensible sur la différence, le regard des autres, la souffrance et la délivrance d'être enfin ce qu'on est au plus profond de soi. Ceux qui connaissent un peu la question savent qu'on ne " choisit " pas de changer de genre : ce n'est pas un caprice, c'est une épreuve douloureuse et difficile. Thierry de Pina qui joue ce seul(e) en scène a l'intelligence de ne pas en faire trop, ni de tomber dans la caricature ou le militantisme, mais de rendre compte de ce que c'est de nos jours d'oser se montrer " telle qu'elle ". A noter (excusez du peu) que les costumes sont de Jean-Paul Gaultier. Thierry de Pina, à la fin du spectacle, nous apprend que ce spectacle, qu'on pourrait croire destiné à un public averti, tourne en fait beaucoup dans les collèges et les lycées, où il trouve une écoute dont on ne se serait peut-être pas douté.

Marie Pierre nous entraîne dans sa vie nous partage son mardi chez son père sur un texte ciselé dit pas un acteur habité par le texte.