Les brèches d'Aleph

Meije - jazz granitique

Fruit de plusieurs rencontres improvisées, Meije se dessine à partir de recherches sur des sonorités et textures âpres et envoûtantes. L'univers de ce trio aérien, aquatique et terrestre, parsemé de compositions minimalistes, peint de grands espaces sonores et des paysages rugueux et oniriques. Les morceaux sont construits comme des mini-jeux aux règles multiples et excitantes. Les mélodies, souvent simples se déconstruisent petit à petit, laissant place à la liberté des 3 improvisateurices qui finissent toujours par se rejoindre dans une fusion dansante et désarticulée. Alors que le saxophone et la guitare s'éloignent de la mélodie, la batterie les lie toujours, ajoutant des polyrythmies au groove parfois implicite mais toujours puissant.

Benjamin François : batterie
Léa Ciechelski : saxophone alto, effets
Vincent Duchosal : guitares, effets

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Sisyphe - Musique poétique et polyglotte

Sisyphe est un laboratoire de création musicale et poétique autour du lien aux racines, dans cinq langues (français, suédois, anglais, arabe, hongrois) écrit, composé et arrangé collectivement. L'une des forces de ce sextet est en effet d'être constitué de six auteurs-compositeurs-interprètes polyglottes : Donia Berriri, Thomas Caillou, Linda Olah, Thibault Perriard, Isabel Sörling et Lawrence Williams. Par delà ses six voix et ses cinq langues, Sisyphe laisse un grand espace à l'expression libre purement instrumentale, comme à une sixième langue commune. Dans "le Mythe de Sisyphe", Albert Camus se penche sur l'absurdité de ce monde malgré laquelle, selon lui, la vie vaut la peine d'être vécue. D'où que nous venions, où que nous allions, comment ne pas être frappé par l'absurdité du monde qui nous entoure. Et pourquoi ne pas tenter de sublimer cette folie. Rêver ensemble à cette quête sans fin qu'est celle de notre identité, de nos racines à nos lendemains, est l'une de ces tentatives.

Donia Berriri : voix, synthés
Thomas Caillou : guitare, voix
Linda Olah : voix, effets, basse
Thibault Perriard : voix, batterie, guitare, violoncelle
Isabel Sörling : voix, effets, guitare, synthé
Lawrence Wiliams : voix, guitare, sax alto et baryton

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Janick Martin trio - transe populaire et folklore imaginaire

Ici, le point de départ a été la lecture du roman de Jean Teulé "Entrez dans la danse", qui traite d'un cas de chorémanie (épidémie de danse). Un concert pensé comme la bande originale d'un road movie aux influences multiples, marquée aussi bien par la danse, le rythme et la transe, que par la puissance de la mélodie et du thème.
À travers ce trio à l'instrumentation atypique, Janick exprime une musique au relief contrasté et intimement sauvage, au carrefour entre jazz et nouvelles musiques traditionnelles. De l'épure de l'unisson aux extravagances sonnantes des danses de grand bal ! Avec sa musicalité, sa virtuosité, sa créativité qui en font l'un des accordéonistes diatoniques les plus innovants en Europe, et entouré de deux musiciens qui partagent ces itinéraires entre jazz et musiques traditionnelles, Janick situe ainsi ce trio dans une certaine mouvance artistique d'un jazz européen développant le sens de la mélodie, de l'improvisation avec un ancrage populaire hybride se fondant dans un nouveau folklore imaginaire.

Janick Martin : accordéon diatonique
Julien Tual : guitare électrique
Simon Latouche : trombone