Rouge rouges de Gérard Astor

Combien de nuances de rouges ? Le mouvement du rouge. Les espaces du rouge. Les temps du rouge. Les personnages du rouge. Le rouge. Le rouge rouges. Les rouges. Le rouge de l'aube, qui commence. Le rouge de l'aube, qui fini. Le rouge des sangs. Des larmes et des guerres. Le rouge des armes et des croyances. Le rouge des amours. Le rouge de l'amour. Le rouge de la nuit qui commence. Le rouge de la nuit qui fini. Le rouge des révolutions.

"Le théâtre de Gérard Astor trace la ligne humaine dans le maquis des cercles inhumains... Sa pièce lui appartient mais elle est, aussi, formidablement nôtre." - Gilles Costaz

"Rouge rouges" mêle des mini-histoires très concrètes, des destins d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et de là-bas, le long du fil de la grande histoire. Un fil remonté, déroulé, grâce à une charrette, qui tantôt pousse, tantôt est tirée, tantôt est moteur, tantôt ralentit mais toujours avance et fait avancer. La charrette comme symbole du monde. Un monde qui bouge et se déplace physiquement tout d'abord puis de plus en plus virtuellement à la vitesse d'une connexion. Mais un monde où tout peut s'arrêter soudainement et où seule l'énergie humaine peut faire redémarrer la charrette avec ses petits rideaux rouges, sa lenteur, ses lanternes magiques, ses histoires à raconter, ses histoires à écouter.

Spectacle populaire, de foire et de poésie, de théâtre et de marionnettes, "Rouge rouges" a reçu un merveilleux accueil lors de l'étape de travail présentée au Festival méditerranéen des Journées Théâtrales de Carthage (Tunisie).

Par la Compagnie La Girandole
Dramaturgie : Luciano Travaglino
Collaboration artistique : Jean-Louis Heckel
Décors, installations et objet : Sarah Lascar et Luciano Travaglino
Costumes : Julienne Paul