Et tu n'es pas revenu

Magnifique. Il faudrait que ces artistes puissent accéder à toutes les écoles, les collèges et les lycées de France.envoyé

Un beau texte, une très belle interprétation.. Un moment d'émotion..

Le sujet et la prestation de la comédienne justifient d'assister à la représentation!

Il convient de souligner la magnifique interprétation de Véronique Daniel, comédienne de grand talent, qui "porte" également une pièce nous présentant Barbara. En effet, comment appliquer le baume de la résilience lorsqu'en plus des souffrances et des tortures vécues, on porte en soi la déchirure de celle qui est "revenue". Il était délicat de restituer toute la détresse, le remord et la reconstruction hachurée d'une femme ayant survécu malgré la haine et les convulsions de l'Histoire.

Hier au théâtre du Nord Ouest j'ai vu l adaptation du livre de Marceline Loridan Rosenberg qui montre la résilience d'une jeune femme deshumanisée par les nazis qui fait le deuil de son père. . Que c'est beau une fille qui tout au long de sa vie parle à son père. C'est beau aussi quand un père joue son rôle. C'est beau enfin quand le dialogue se poursuit à sa disparition prématurée. On peut revenir de l'enfer grâce à l'amour d'un père c est le secret de cette pièce qu il faut aller voir... pour découvrir les secrets d un deuil . Les questions et les confidences qu'elle nous offre dans ce dialogue avec l'absent sont touchantes. il faut oser chercher les réponses en soi et les partager avec des lecteurs ou des spectateurs... . Spectacle sublime sur la resilience d'une survivante que les nazis ont deshumanisée... . L'actrice Véronique Daniel finit par ressembler à Marceline Loridan, né Rosenberg

Le texte de Marceline Loridan-Ivens est magnifiquement adapté et mis en valeur par Véronique Daniel. L'horreur des camps d'extermination et la trace portée par les rescapés est évoquée au travers de situations courtes dans le temps qui retentissent toute une vie. Un grand bravo à véronique.

Tout est dans le titre ! Véronique Daniel, une immense comédienne ! Merci Madame. Merci au Théâtre du Nord-Ouest.

Quand on a vu une première fois Veronique Daniel, on ne peut pas rater une nouvelle proposition. À la fois comédienne, metteur en scène, autrice, Veronique Daniel vous happe dès la 1ère seconde dans ses propositions et créations toujours magnifiées par son jeu exceptionnel . Les lumières s'eteignent toujours trop vite quand j'assiste à ses pieces. Pour moi c est la signature d'une très grande qualité, de perfection, du théâtre que j'aime, du théâtre ´essentiel', du théâtre qui apporte vibrations et émotions. Cette pièce adaptée du livre de Marceline Loridan nous rappelle l'indicible, une période des plus sombres de notre histoire. Le devoir de mémoire est fondamental, capital et la transmission doit se faire pour ne jamais oublier. Les témoignages comme celui de Simone Veil, Primo Levi, Germaine Tillion, Sam Pivnik, Rywka Lipszyc, Annette Wieviorka et tant d'autres doivent continuer de vivre à travers de propositions théâtrales, que leurs témoignages continuent encore et toujours de résonner. Ce passé douloureux fait toujours écho en moi et me bouleverse toujours. Et tu n'es pas revenu est une adaptation plus que fidèle du livre lu lors de sa parution, Veronique Daniel vous fera découvrir avec beaucoup d'emotions et de sensibilité l'histoire de Schloime et des siens. Bravo pour votre performance, nous étions 3 seulement à assister à votre pièce mais avec nous des millions d'ames étaient présentes et vous ont applaudis. Le prochain rendez vous pour Juillet est déjà noté. Merci Merci Merci; du fond du coeur Veronique Daniel... Vous invitez à vous rendre au Tno est évident.

Je suis une fidèle spectatrice et admiratrice de Véronique Daniel. Seule sur scène dans un minimalisme toujours aussi incroyable, cette merveilleuse actrice nous donne de vivre et d'entrer dans l'intime une histoire.. l'Histoire de la honte, de l'épouvante. " Fumée, fumée, tout n'est sur fumée ", c'est ainsi qu'on entre dans la pièce et qu'on en dort, bouleversé. Un escabeau, une nappe, une poupée, une valise avec des vêtements.. des objets sans histoire dont Véronique fait son décor et qu'elle anime. Quelle puissance ce texte, cette diction. Il n'y a pas que du triste, il y a paradoxalement de la légèreté. La petite fille est là, avec ses rêves, Elle a reconstruit un monde grâce a son imagination et ses représentations de ce père idéal qui n'est jamais revenu des camps. Merci Véronique Daniel pour ce vibrant témoignage d'espoir et la transmission de ce texte, l'amour dont vous l'avez porté me laisse penser qu'il vous est intimement lié.

Je suis un fervent admirateur de Véronique Daniel, très grande autrice, comédienne et metteur en scène, que j'ai découverte dans ses pièces-portrait sur Simone de Beauvoir, Juliette Greco et Marguerite Duras, entre autres, véritables moments de grâce théâtrale montés au Nord Ouest et peut être encore programmées pour de futures dates (voyez ici un vif conseil pour aller les voir si elles sont rejouées). Il me tardait donc de découvrir ce nouveau spectacle (dont Véronique Daniel n'est pas l'auteur ici, mais interprète et metteur en scène). Comme attendu, on y retrouve dans son interprétation tout ce qui fait son immense talent : la grâce, la beauté de la diction, l'esprit, la conviction, le magnétisme. La pièce est en elle même d'une profonde gravité. Quoi peut-il être plus grave que la déportation d'une jeune fille, la survie dans un camp de concentration, et la difficile nécessité de revivre avec le souvenir de l'inhumanité absolue? Le récit est magnifique, tous les sentiments possibles sont abordés, avec intelligence, pudeur, violence. Voir ce spectacle, c'est aussi participer modestement à la conscience collective du souvenir, à l'obligation du devoir de mémoire par rapport à la page la plus sombre de notre humanité. Pour que cela ne se reproduise pas de nouveau.